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Si les Québécois connaissaient leur histoire

Si les Québécois connaissaient leur histoire…

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En cherchant la source de cette phrase, on trouve :

L’historien Marcel Tessier a reçu dimanche le Prix du Grand Patriote 2001, remis par la Société-Saint-Jean-Baptiste.

La Société veut ainsi souligner ses talents de vulgarisateur de l’histoire nationale et de grand défenseur de la cause souverainiste.

M. Tessier s’est dit très honoré de recevoir un tel hommage, à 67 ans. Il en a profité pour déplorer les lacunes dans l’enseignement de l’histoire. «Si les Québécois connaissaient leur histoire, ils seraient souverains depuis longtemps!», s’est-il exclamé.

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Dans: Ignorance de l'histoire du Québec

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L’humoriste Martin Mallette : “La merveille d’Hochelag. J’écris des blagues pour gagner ma vie. Bénévolement sur Twitter. Backstreet Boy de karaoké. Comme Peter Pan, j’ai un pays imaginaire.”

Sa blague :

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Dans: Ignorance de l'histoire du Québec

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Question :

Bonjour Anne,

J’ai acheté ton livre et la première phrase du quatrième de couverture a piqué ma curiosité.

Tu dis qu’ “on connait l’histoire du Québec”. Cela m’intéresse, car cette affirmation va à l’encontre du sens commun : on dit plutôt que les gens ne connaissent pas l’histoire du Québec. Pour ma part et à partir de mes recherches, je suis plutôt de ton avis. Donc, je me distancie des propos de J.-F. Nadeau du Devoir, qui a commenté ton livre récemment. La première phrase de son article conteste la première phrase de ton livre! (Le pari tout simple de la réalisatrice Anne de Léan est de servir aux lecteurs des fragments très digestes de l’histoire du Québec contemporain, tenue à tort ici pour bien connue.)

Ainsi, j’aimerais avoir ton avis. Selon toi, les Québécois connaissent-ils l’histoire – avec un grand H – du Québec contemporain?  Merci.

***

Réponse : 

Tout d’abord, je dois préciser que je n’ai pas de formation en histoire alors il est difficile pour moi de m’avancer en me basant sur des faits et statistiques. J’y vais donc par instinct et suite à la démarche que j’ai dû faire pour mon livre Sans faire d’histoire

Comme les informations que je cherchais dans le cadre de la rédaction de mon livre étaient très pointues et surtout, difficile à trouver, j’ai passé quelques mois –  voire années – à discuter de l’histoire contemporaine avec les gens autour de moi. Ce qui m’a le plus marqué lors de cette démarche, c’est à quel point les gens en savent beaucoup plus qu’ils ne le croient. Ils n’ont peut-être pas tous les détails et les dates en tête mais lorsqu’on parle d’un événement important de l’histoire contemporaine, il y souvent des souvenirs, des impressions, des “ah oui, est-ce que c’était quand…?”.

L’histoire contemporaine semble marquer ceux qui la vivent, elle est racontée et transmise aussi, et les gens en gardent des souvenirs. C’est un peu ce que j’ai voulu faire avec mon livre: aborder l’histoire contemporaine du Québec par des faits moins connus qui frappent l’imaginaire et ainsi donner le goût aux gens d’en connaître plus.

Je crois donc que oui, les Québécois connaissent l’histoire contemporaine – peut-être plus qu’ils ne le pensent!

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Éric Bédard est l’historien public numéro un au Québec. Il occupe un poste d’animateur à MAtv.  Son ouvrage l’Histoire du Québec pour les Nuls est un succès de librairie. Il donne un cours en ligne, ouvert à tous. Ses chroniques publiées dans le Journal de Montréal rejoignent un large public. Bédard est bien placé pour observer le rapport à l’histoire chez les Québécois. Depuis quelques années, l’historien nuance son opinion à ce sujet, notamment à l’égard d’une idée populaire : la Grande Noirceur.

D’abord, Éric Bédard fait paraître en 2011 un essai au sujet du rapport à l’histoire chez les Québécois, Recours aux sources. L’essai débute par cette citation en exergue provenant de l’historien Michel Brunet :

Le fait brutal, c’est que nous n’aimons pas notre passé

L’essai s’amorce ensuite avec ces paragraphes :

C’est de notre rapport au passé qu’il sera question dans ce livre. Je constate, trente-cinq ans après l’historien Michel Brunet, que la plupart des Québécois n’aiment toujours pas leur passé. Pourquoi?

L’année 2010 a marqué le cinquantième anniversaire de la Révolution tranquille. Pour la grande majorité des Québécois, 1960 constitue l’an zéro du Québec «moderne», c’est-à-dire du seul vrai Québec qui nous ressemble et qui nous intéresse. Au centre de notre mémoire collective trône toujours cette embarrassante «Grande Noirceur» qui, pour certains, se confond avec le régime de Maurice Duplessis et, pour d’autres, avec toute l’histoire d’un Canada français clérical, ethnique et traditionaliste. Nous sommes au coeur du problème.

[…]

Cinquante ans après le début de la Révolution tranquille, l’idée de Grande Noirceur semble avoir été complètement intériorisée.

L’auteur nuance néanmoins son propos à la fin de l’introduction :

Si, au fil des années et des événements, j’ai exploré notre rapport trouble au passé, déconstruit certains discours sur la Grande Noirceur, montré avec d’autres les impasses vers lesquelles nous menait ce reniement de soi, c’est aussi parce que j’ai toujours eu la conviction que mes contemporains, peut-être plus nombreux parmi les jeunes générations, ressentaient le besoin d’envisager autrement leur aventure collective.

Par la suite, l’historien écrit son Histoire du Québec pour les Nuls parue en 2012. Il écrivait alors :

Trop de Québécois semblent croire que leur passé se résume à une désespérante “Grande Noirceur”, sans grand intérêt pour le présent et pour l’avenir. Grave erreur…

Peu après, Éric Bédard proposait une opinion plus nuancée en spécifiant à un collègue historien le but de son essai Recours aux sources  :

Le projet de Recours aux sources visait aussi à souligner que, malgré ce rapport vicié au passé, largement répandu chez nos élites, plusieurs Québécois restent attachés à une certaine continuité historique. C’est du moins ainsi que j’explique, dans mon premier chapitre, l’immense succès de la chanson Dégénérations du groupe Mes Aïeux en pleine crise des accommodements raisonnables. Le rapport plus empathique au passé et aux ancêtres a visiblement touché une corde sensible. Le succès populaire qu’a connu la série Duplessis, diffusée la première fois en 1978, est aussi un signe que les Québécois étaient prêts à reconsidérer le mythe de la Grande Noirceur.

En janvier 2015, sur le site de la revue l’Actualité , Bédard débutait son billet de blogue par…

C’est une jérémiade incessante, surtout dans les milieux nationalistes : les Québécois seraient devenus amnésiques. Ils ne connaîtraient plus ni les grands personnages ni les grandes dates de leur histoire. «Je me souviens» ? Allons donc ! La devise nationale aurait perdu son sens.

Il m’arrive de partager ce pessimisme… Je suis souvent frappé par la rareté des références au passé dans nos débats politiques et sociaux, du moins si je nous compare aux Français ou aux Américains.

Il m’arrive aussi de penser que le mythe de la Grande Noirceur, tel un torrent violent ayant tout emporté sur son passage, nous aurait rendus étrangers à nous-mêmes.

La riposte populaire suscitée par le projet hasardeux du ministre conservateur Denis Lebel de transformer le pont Champlain en pont Maurice-Richard a eu quelque chose de rassurant. Elle montre que les ressorts de la mémoire collective des Québécois ne sont pas brisés.

Bédard revisite la Grande Noirceur à travers différents textes et niveaux de certitude. Ce faisant, il nous invite à continuer l’important dialogue à propos d’une idée populaire encore d’actualité.

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Sur le site web de THEN/HiER : “Connaissez-vous le premier Premier ministre du Québec? Souffre-t-on d’une ignorance collective ou serait-ce plutôt que certaines personnes voudraient bien nous le faire croire? Raphaël Gani propose d’analyser dans le détail les fameux sondages visant à questionner les citoyens sur leurs connaissances historiques.”

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On associe souvent la jeunesse québécoise à son ignorance de l’histoire du Québec. En voici un exemple récent qui circule sur Twitter et Facebook.

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En introduction du livre Je me souviens? :

On ne niera pas qu’à propos du passé du Québec, les compétences des jeunes soient réduites. Cela ne signifie pas qu’ils n’y connaissent rien ou n’ont pas de vision d’ensemble de l’expérience québécoise. À cet égard, les sondages qui font état d’un déficit apparent du savoir historique parmi la jeunesse pourraient cacher plus qu’ils ne révèlent, si ce n’est nous mener vers de faux diagnostics concernant son ignorance présumée de l’histoire de la province. C’est cette hypothèse – soit que les jeunes, malgré leurs carences en matière de connaissances historiques, se font une idée assez forte de ce que fut le passé du Québec – que nous avons voulu vérifier à partir d’une enquête exhaustive sur les représentations qu’ils offrent du parcours de leur société dans le temps.

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Jocelyn Létourneau, Se souvenir du Québec, Perspectives, 11 (printemps | spring 2014), p. 6-8.

Résumé de l’article: “J’ai longuement médité sur le paradoxe qui veut que les jeunes Québécois, sans bien connaître le passé de leur société, aient néanmoins une vision assez forte de l’histoire du Québec. À quoi attribuer ce fait qui ne leur est d’ailleurs pas spécifique ?”

Pour lire le reste de l’article, cliquer sur l’image.

je me souviens du québec jocelyn létourneau perspectives

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Billet de blogue publie sur le site de THEN/HiER, par Raphaël Gani.

Pour évaluer le savoir historique chez les jeunes et les moins jeunes, deux principaux types de sondages sont employés. Le premier type de sondage évalue les connaissances historiques par des questions comme « Qui a été le tout premier premier ministre de l’histoire du Québec ? » Ce type de sondage fait régulièrement la manchette et aboutit systématiquement à des constats d’amnésie collective, c’est-à-dire qu’on découvre que les gens ne connaissent à peu près pas les personnages et les évènements marquants de leur histoire nationale. Autrement dit, 94% des Québécois interrogés en 2011 ne connaissaient pas le nom de leur premier premier ministre.

Cliquer sur l’image pour lire la suite :

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Article paru de le journal Au fil des événements, le 27 mars 2014.

[…] «En 2014, on ne peut plus enseigner l’histoire de la même façon qu’avant, affirme le chercheur. La formation en histoire à l’école secondaire doit avoir pour but de transmettre aux jeunes un savoir de base, et non d’en faire des spécialistes ou des encyclopédistes. Il y en aura toujours pour dire que les jeunes ne connaîtront jamais assez l’histoire ou ne sauront jamais ce qu’il est important de connaître à propos du passé. Or, les jeunes ne vivent pas dans le passé, mais dans le présent… »

Pour le reste de l’article, cliquez sur l’image:

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