Archives du mot-clé Raphaël Gani

Le mois dernier, à l’invitation de David Scott de l’Université de Calgary, j’ai eu la chance de donner une présentation via Skype à de futurs enseignants de social studies au secondaire. J’ai rencontré David en 2013 à l’Université Laval alors qu’il effectuait un voyage d’études financé par THEN/HiER (programme Doctorant invité). Je l’ai revu ce printemps, alors que j’étais Doctorant invité à l’Université d’Alberta.

Depuis qu’on se connait, Dave et moi avons beaucoup discuté du concept de perspective historique, cette façon de concevoir le passé à partir de nos valeurs et de nos appartenances sociales. Le curriculum scolaire en Alberta requiert que les enseignants de social studies ainsi que leurs élèves se sensibilisent aux perspectives historiques que possèdent les francophones et les Amérindiens au sujet de l’histoire du Canada. Or, Dave l’a bien montré dans son mémoire de maîtrise, les enseignants peinent à appliquer cette directive ministérielle en classe. Ils disent manquer d’exemples concrets pour illustrer ce qu’est une perspective historique. Avec ce souci en tête, Dave et moi avons planifié une activité pédagogique afin de rendre visible le concept de perspective historique et, ce faisant, équiper de futurs enseignants de social studies à faire face aux demandes curriculaires en Alberta. Voici un compte rendu de cette activité.

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Dans: activité pédagogique

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Conscience historique des jeunes francophones d’Ottawa : sentiment d’appartenance franco-ontarienne et récit du passé.

Par Stéphane Lévesque, Jean-Philippe Croteau et Raphaël Gani.

Extrait: “Pour évaluer la conscience historique des jeunes francophones d’Ottawa, nous nous sommes inspirés de la méthode employée par Jocelyn Létourneau et Marc Robichaud dans leurs travaux respectifs sur les jeunes Québécois et les jeunes Acadiens.

Les premières études sur la conscience historique ont été réalisées à partir de questionnaires aux élèves pour sonder leurs connaissances ou leurs capacités d’analyse. Les travaux de Jocelyn Létourneau et de ses collaborateurs, ainsi que ceux de Marc Robichaud au Nouveau-Brunswick, ont plutôt privilégié une approche novatrice qui consiste à demander aux élèves de rédiger un récit historique (une histoire) afin de sonder leur vision du passé sous forme de narration.

Ces études ont révélé que les adolescents québécois et acadiens ont des rapports complexes avec le passé et disposent d’une conscience historique ancrée dans leur société d’appartenance. Cette conscience historique s’intègre au récit d’aventures d’un peuple caractérisé par sa cohérence et sa structure – ce qui n’exclut pas les clichés, les stéréotypes et les mythes historiques – et qui participe à sa construction identitaire.

Fait intéressant, l’adhésion à un récit narratif appartenant à un registre historique ou à un régime mémoriel commun nommé la « survivance » souffre de peu de discordances parmi les jeunes Québécois ou Acadiens, indépendamment des régionalismes.”

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Lettre ouverte dans #LaPressePlus parue le 26 juin 2015.

Chose rare, un député libéral et non le moindre s’est avancé sur le terrain glissant de l’enseignement de l’histoire. Notre premier ministre souhaite valoriser l’histoire du Canada. Celle-ci possède de « si beaux » moments « qu’il faudrait mieux les enseigner à nos enfants. », disait-il, le 13 juin. Toutefois, son souhait est incohérent avec la décision de l’ex-ministre Yves Bolduc d’approuver un nouveau cours d’histoire axé sur les particularités du Québec.

À la prochaine rentrée scolaire, des élèves de secondaire trois prendront part à un nouveau cours d’histoire du Québec et du Canada. Ce cours a été commandé par le gouvernement péquiste en 2013, puis l’actuel gouvernement libéral l’a approuvé tel quel en 2014.

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Texte écrit par Raphaël Gani et publié dans La Presse + le 12 avril 2015. Son titre original était Le marketing de l’ignorance.

“Au lieu d’offrir un portrait nuancé de la mémoire collective, Robert Lepage et Guy Nantel utilisent la prétendue ignorance des Québécois pour promouvoir leurs spectacles”

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Le cas Lepage : la première entrevue que j’ai lue à propos de 887

Robert Lepage 887 mémoire

Robert Lepage et 887

Au sujet de la Révolution tranquille 2.0 : Comment travailler la mémoire sur Twitter. Quelques réflexions d’ordre méthodologique à partir de la Grande Noirceur et Révolution tranquille 2.0

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Le cas Nantel : la nouvelle publicité du spectacle Corrompu

Guy Nantel Vox Pop

 

Léa Stréliski reproduit un vox pop mené par Guy Nantel

L’original

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Extrait d’un article paru dans sur la page web Donner à l’Université [d’Ottawa] :

L’histoire et l’identité sont étroitement liées. Ce concept, le doctorant Raphaël Gani de l’Université d’Ottawa l’explore dans le cadre de ses recherches en vérifiant si les jeunes franco-ontariens du secondaire et de l’université peuvent raconter leur histoire collective. Raphaël, qui travaille à la réalisation de ce projet par l’entremise du Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), obtient des résultats étonnants.

Contrairement à la croyance populaire, les jeunes qui répondent à ses questionnaires ne sont pas ignares en histoire. Ils peuvent livrer un récit de base sur leurs origines, en commençant par la Nouvelle-France, et ceux qui s’identifient fortement à la communauté franco-ontarienne peuvent même évoquer des événements historiques précis comme étant au coeur de leur identité.

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Dans: La conscience historique des jeunes franco-ontariens

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Dans une chronique signée par Christian Rioux ce matin, Michel Côté (photo en une), le directeur du Musée de la civilisation, déclare :

 « Dans l’inconscient collectif, la Conquête demeure quelque chose d’extrêmement important. »

Rioux cite les propos de Côté dans le contexte d’une controverse diplomatique canado-française autour de l’exposition du Traité de Paris. Le Traité sera exposé au Musée de la civilisation du 23 septembre au 2 octobre 2014. Dans les mots de Rioux, ce traité « a mis fin, en 1763, à la guerre de Sept Ans et scellé la cession du Canada à l’Angleterre après la défaite des plaines d’Abraham ».

Rappelons l’étude menée par Létourneau, Gani et Lévesque, qui appuie l’affirmation de Michel Côté :

« “Tout a commencé par la défaite.” La guerre de Sept Ans dans la mémoire et la conscience historiques des Québécois »

Pour les Québécois, la guerre de Sept Ans porte habituellement un nom précis, «la guerre de Conquête», et renvoie ordinairement à un fait cardinal spectaculaire : la bataille des plaines d’Abraham, affrontement que les Anglais – les Québécois le savent par tradition mémorielle ou connaissance familière – ont gagné.

Lire l’étude.

 

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Billet de blogue publie sur le site de THEN/HiER, par Raphaël Gani.

Pour évaluer le savoir historique chez les jeunes et les moins jeunes, deux principaux types de sondages sont employés. Le premier type de sondage évalue les connaissances historiques par des questions comme « Qui a été le tout premier premier ministre de l’histoire du Québec ? » Ce type de sondage fait régulièrement la manchette et aboutit systématiquement à des constats d’amnésie collective, c’est-à-dire qu’on découvre que les gens ne connaissent à peu près pas les personnages et les évènements marquants de leur histoire nationale. Autrement dit, 94% des Québécois interrogés en 2011 ne connaissaient pas le nom de leur premier premier ministre.

Cliquer sur l’image pour lire la suite :

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Jocelyn Létourneau, Raphaël Gani et Stéphane Lévesque, « “Tout a commencé par la défaite.” La guerre de Sept Ans dans la mémoire et la conscience historiques des Québécois », dans La Nouvelle-France en héritage, sous la dir. de Laurent Veyssière, Paris, Armand Colin, 311-327.

L’objet de ce texte est de montrer à quel point la Conquête, vieille de plus d’un quart de millénaire maintenant, reste prégnante dans la mémoire historique des Québécois (ce dont ils se souviennent à propos du passé) et structurante aussi de leur conscience historique (ce qu’ils produisent comme représentation globale de leur expérience dans le temps). Pour bâtir notre propos, on s’appuiera sur plusieurs enquêtes réalisées auprès de différents segments de la population québécoise, notamment les jeunes. Interrogés sous divers angles et à partir de questions variées, ceux-ci convergent souvent, dans leurs réponses, vers cet à énoncé emblématique d’une identité collective toujours travaillée par l’idée de contrariété, de difficulté ou de à malheur : «Tout a commencé par la défaite.

Lire le texte : “Tout a commencé par la défaite.”

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