Archives du mot-clé Québec

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Trouvé sur Facebook aujourd’hui : “QUÉBEC, JE ME SOUVIENS // Jeu de mémoire éco-responsable confectionnés avec soin, dans le respect de l’environnement et fait de matériaux nobles et naturels. Les érables utilisés pour la fabrication des pièces sont entièrement issus de la récupération et proviennent de forêts canadiennes gérées durablement, tel qu’attesté par le label SFI. Chaque jeu est sérigraphié avec des encres à l’eau et fini avec de l’huile minérale.”

"QUÉBEC, JE ME SOUVIENS est un jeu de mémoire éco-responsable conçu tout spécialement pour les petits (et grands) amoureux du Québec."

“QUÉBEC, JE ME SOUVIENS est un jeu de mémoire éco-responsable conçu tout spécialement pour les petits (et grands) amoureux du Québec.”

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Dans: Je me souviens

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Extrait d’un texte écrit par Laurence De Cock et publié sur le blogue Aggiornamento :

Une récente enquête portant sur près de 6000 récits d’élèves, et à laquelle j’ai participé, confirme le rapport quasi a-critique que les élèves, de tous les âges, entretiennent à l’histoire scolaire[3]. La consigne demandait de « raconter l’histoire de France ». La plupart des récits reprennent la trame traditionnelle du roman national, valorisant les origines gauloises, les grands rois etc. et vantant la marche vers le progrès du pays. Malgré leurs maladresses ou confusions, ces récits témoignent d’une conscience historique, à la manière décrite par Jocelyn Letourneau dans le cadre d’une enquête similaire au Québec[4], c’est à dire tenaillée entre le sens commun et les connaissances scientifiques et comme suspendue entre les savoirs sociaux et les savoirs historiques. Sans tomber dans un discours alarmiste, ces récits témoignent non pas de l’ignorance des élèves, mais d’une certaine défaillance de l’école à fournir des savoirs mobilisables dans le cadre d’un raisonnement et d’une compréhension personnels du passé. La mobilisation spontanée d’une trame commune, très éloignée des programmes actuels, et recoupant dans une très large mesure la vulgate nationale interroge donc la scolarisation d’une discipline qui peine peut-être à clarifier son utilité.

[3] Lantheaume, F. & Létourneau, J. (dir.) (2015). Quand les élèves racontent l’histoire nationale, en France et ailleurs. Lyon : PUL. (à paraître)

[4] Jocelyn Letourneau, Je me souviens ? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse, Fides, 2014

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Le rédacteur Pierre Allard a assisté à la conférence du 27 novembre à l’Université d’Ottawa, qui était intitulée Je me souviens? Le passé du Québec et de l’Ontario français dans la conscience de leur jeunesse. Au sujet de cette conférence, voici le compte rendu produit par Allard et diffusé sur son blogue:

La conscience historique des jeunes

La deuxième conférence, organisée en fin d’après-midi par le Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM) et tenue dans l’édifice de la Faculté des sciences sociales de l’Université, avait pour titre: «Je me souviens? Le passé du Québec et de l’Ontario français dans la conscience de leur jeunesse».  Il y a avait de fait deux conférenciers: Jocelyn Létourneau, prof à l’Université Laval dont les recherches ont été publiées cette année (voir texte du quotidien Le Soleil  à http://bit.ly/1b60CwD), et Stéphane Lévesque, de l’Université d’Ottawa, qui traitait plus spécifiquement de l’Ontario français.

Sur une période de dix ans (2003-2013), le professeur Létourneau a demandé à des milliers d’élèves du secondaire et d’étudiants universitaires de raconter l’histoire du Québec en un court texte (5000 textes ont été recensés) ou en une seule phrase (environ 3500 de ces phrases existent, et ce sont elles qui sont interprétées dans le livre de 2014). Ce qu’il a constaté, c’est que les jeunes ont une mémoire historique et une conscience historique (la conscience historique, c’est ce qu’on fait de la mémoire historique) bien avant de suivre des cours d’histoire.

Je me permets de reprendre ici une phrase du texte du Soleil, opportune: «Que ce soit lors d’un party de famille, en écoutant une chanson des Cowboys fringants, en visionnant le film 1839 de Pierre Falardeau ou en lisant les journaux, les futurs adultes glanent ça et là suffisamment d’information pour se faire une idée du passé du territoire qu’ils habitent, explique M. Létourneau.» Ils simplifient à leur façon «la complexité du monde», ils «savent sans connaître»… Ce qui est sûr, c’est que la majorité voient un passé sombre, fait de défaites (en commençant par les Plaines d’Abraham). «Ç’a été dur», et pour trop d’entre eux, on ne va nulle part…

Aux élèves franco-ontariens, le professeur Lévesque a demandé une synthèse de l’histoire de l’Ontario mais invariablement, les étudiants n’ont parlé que de l’Ontario français, de ses combats, de ses gains mais aussi de la précarité de ces gains. Rien n’est acquis. C’est, comme au Québec, un récit de survivance, et, comme au Québec, «les sources d’autorité des jeunes sont la mémoire et l’identité… et non la preuve historique.»

Encore une fois, j’ai été frappé par l’attitude des conférenciers, et notamment celle de M. Létourneau, qui semble collectionner ces textes et les données qui en résultent pour le simple plaisir de la connaissance et de sa transmission. Peut-être est-ce la bonne attitude pour un prof, ou peut-être l’ai-je mal interprété. Il a devant lui des milliers de jeunes dont la conscience historique a souvent peu à voir avec la réalité historique. «Ils savent sans connaître»… Et cela ne semble pas l’émouvoir.

Il est allé jusqu’à dire que les jeunes immigrants n’avaient pas vraiment besoin d’assimiler nos vieilles chicanes pour devenir des citoyens exemplaires… Donc, peu importe qu’ils connaissent ou non l’histoire du Québec et du reste du Canada… On peut être bon citoyen sans savoir pourquoi la majorité des francophones de souche réagissent comme ils le font dans des situations qui mettent en jeu leur langue, leur culture ou leur identité. J’ai peine à suivre un tel raisonnement !

Le professeur Lévesque semblait, pour sa part, espérer qu’un enseignement de l’histoire puisse contribuer à développer «une pensée narrative chez les jeunes» et «les amener à être capables de bâtir de meilleurs récits historiques». J’aime mieux ça.

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Dans: Conférence Je me souviens La conscience historique des jeunes franco-ontariens

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Publié en 2014, notre mémoire de maîtrise porte sur un sondage en ligne mené en Écosse, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et en France. Les répondants, au nombre de 5425, devaient résumer l’histoire de leur pays en quelques phrases. De ce nombre, on retrouve 82 habitants d’Écosse et 267 résidents du Québec. En ce jour de référendum écossais, voici ce que nous disions à propos du lien qui unit les réponses obtenues au Québec et en Écosse:

Les Écossais et les Québécois se distinguent des Anglais [d’Angleterre] et des Canadiens [hors-Québec]. Les Écossais et les Québécois mentionnent souvent les conflits avec l‘Anglais. Leurs réponses sont fortement ancrées dans la trame de la contrainte (respectivement 29% en Écosse et 37% au Québec). Enfin, plusieurs Écossais et Québécois envisagent l‘histoire sous la forme d‘une dualité entre un Nous et un Autre «oppresseur».

Pour leur part, les Canadiens et les Anglais font assez peu mention de cette dualité et axent plutôt leur réponse sur la diversité des cultures cohabitant sur leur territoire. En Angleterre, on ne mentionne pas les conflits avec l‘Écosse. Au Canada, le conflit avec le Québec prend peu de place dans les réponses (5%). Plus optimistes peut-être, les Canadiens (28%) et les Anglais (29%) utilisent en premier lieu la trame des forces.

En général, nos résultats illustrent que les conflits entre Québécois et Canadiens, et entre Écossais et Anglais sont sous-tendus par des interprétations divergentes de l‘histoire nationale.

Réponses en Écosse
1) oppressed by an unwanted partner, resentful and stunted by the experience
2) Subjugation, battle for independence, joining others for the greater good.

Réponses au Québec
1) Les francophones se sont fait tassés par les anglais. le français est menacé.
2) Avec des opinions divergeantes, les gens qui constituent le Canada ont su bâtir un bon pays où maintenant le français et l’anglais se cotoyent tous les jours.

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Dans: Résume-moi l'histoire du Québec

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Le site web de la Fête nationale du Québec héberge un jeu-questionnaire portant sur la connaissance du Québec. Plusieurs questions pour les débutants et les experts sont en lien avec l’histoire québécoise. Par exemple, pour le niveau débutant :

Qui est le fondateur de la ville de Québec ?

  • Paul Chomedey de Maisonneuve
  • Samuel de Champlain
  • François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier
  • René Lévesque

 Une question de niveau expert :

En quelle année Ludger Duvernay a-t-il organisé le premier banquet de la Saint-Jean-Baptiste ?

  • 1977

 Pour évaluer vos connaissances sur le Québec, cliquer sur l’image

sondage connaissance histoire du québec

Après avoir échauffé vos connaissances sur le Québec, seriez-vous capable de résumer son histoire en une phrase ou une formule ? 

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Dans: Histoire du Québec

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Jocelyn Létourneau est présentement Boursier du Collegium de Lyon. Lors de son séjour à l’École Normale Supérieure de Lyon, de février à juillet 2014, il poursuit un projet de recherche intitulé « Relation au passé et conscience historique chez les jeunes : Le cas du Québec en comparaison de cas européens ». Voici un résumé de ce projet.

Les jeunes Québécois, dit-on souvent, sont ignorants du passé de leur société. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas de vision d’ensemble de l’expérience québécoise dans le temps. À cet égard, les sondages qui font état d’un déficit apparent du savoir historique chez les jeunes pourraient cacher l’essentiel. C’est cette hypothèse inaccoutumée – soit que les jeunes, malgré leurs lacunes en matière de connaissances historiques, se font une idée assez forte de ce que fut l’histoire du Québec – que j’ai voulu vérifier en menant, depuis une dizaine d’années, une enquête exhaustive sur les représentations qu’ils offrent du parcours de leur société dans le temps. Simple, la question posée aux jeunes («Raconte-moi l’histoire du Québec comme tu la connais, depuis le début») s’est révélée particulièrement efficace pour susciter chez eux la production de courts récits d’histoire du Québec – plus de 5000 textes amassés jusqu’à maintenant.

Le présent projet vise à maximiser les potentialités empiriques, mais surtout théoriques, de cette recherche originale en vue de cerner la forme et le fond, d’une part, et de saisir le mode de développement, d’autre part, de la conscience historique collective des jeunes Québécois, dont on sait l’importance qu’elle revêt dans la formation de leur conscience citoyenne au présent.

L’intérêt d’un séjour au Collegium de Lyon vient du fait qu’une équipe de recherche basée à l’Université Lumière-2 s’active sur un projet parent au nôtre. Il est à prévoir d’intéressantes comparaisons entre le cas québécois et des cas européens.

  • Dans le cadre de ce projet de recherche, Létourneau offre une conférence le 17 avril 2014, de 14h00 à 16h00 @ École Normale Supérieure de Lyon (Salle R-143 / Bât. Recherche).

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Le 12 avril, Jocelyn Létourneau participera à deux activités au Salon international du livre de Québec.

jocelyn létourneau je me souviens salon du livre québec

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