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Dans un colloque au Morrin Center à Québec, Jocelyn Létourneau présidera une séance comprenant Paul Zanazanian.

Professeur à McGill, Dr. Zanazanian présentera l’état de ces travaux portant sur la conscience historique chez les anglophones québécois, à partir d’une méthode où ces derniers étaient invités à raconter l’histoire du Québec.

Samedi 28 mars / Saturday March 28

9 h – 10 h 30 : Les constructions de la mémoire et de l’histoire des relations entre anglophones et francophones / Memorial and historical constructions of anglophone-francophone relations

Président de séance / Session Chair : Jocelyn Létourneau, Université Laval

• Thomas Chapais, historien de la bonne entente? / Damien-Claude Bélanger, Université d’Ottawa.

• Une histoire pour tous: Québécois Historians Confront the Challenge of Defining an Inclusive National Past. / Scott Fleming, Queen’s University.

• Historical Consciousness and the Construction of Intergroup Attitudes: Quebec EnglishSpeaking Community Leaders’ Views of Francophones when Historicizing the Past for Defining their Sense of Purpose Regarding Community Vitality and Civic Engagement. / Paul Zanazanian, McGill University.

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Comment les jeunes Québécois envisagent-ils le passé du Québec? Quel impact cette vision a-t-elle sur l’avenir? Comment prendre cette mémoire ou conscience historique en compte dans l’enseignement de l’histoire à l’école? Voilà quelques questions qui seront abordées et débattues par Jocelyn Létourneau, de l’Université Laval, ainsi que par Harold Bérubé et Sabrina Moisan, de l’Université de Sherbrooke.

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Dans: Conférence Je me souviens

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Voici l’événement Facebook pour la causerie du 26 février à l’Université de Sherbrooke, intitulée La mémoire historique des jeunes Québécois.  Les participants seront Jocelyn Létourneau, Harold Bérubé et Sabrina Moisan.

Comment les jeunes Québécois envisagent-ils le passé du Québec? Quel impact cette vision a-t-elle sur l’avenir? Comment prendre cette mémoire ou conscience historique en compte dans l’enseignement de l’histoire à l’école? Voilà quelques questions qui seront abordées et débattues.”

Date : Le jeudi 26 février 2015

Heure : De 12 h 00 à 15 h 00

Lieu : Agora du Carrefour de l’information, Campus principal

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Jocelyn Létourneau assure la direction d’un colloque bilingue tenu à Marseille le 1, 2 et 3 octobre 2015, en collaboration avec Maryline Crivello, Karima Dirèche et Patrick Garcia. Pour participer à ce colloque, lire les informations suivantes qui résument l’appel à communications disponible ici.

Titre et lieu du colloque :

Commerces avec l’histoire. Producteurs, pratiques, transmissions. Entre Atlantique et Méditerranée / Musée des Civilisations Européennes et Méditerranéennes à Marseille.

Extrait de l’argumentaire du colloque :

Il s’agit d’observer et d’analyser  les nouvelles façons de produire ou d’expérimenter l’histoire, de parler de l’histoire ou de la mobiliser dans l’espace public. Ces pratiques qui ne relèvent pas du  champ académique sont en effet régies par d’autres contraintes et motivations que celles de la recherche. Elles se développent hors des murs de l’institution ; on peut faire l’hypothèse cependant qu’elles imprègnent la conscience historique des contemporains au point parfois de contribuer à la structurer. Dans cet esprit, il s’agit de s’intéresser non pas aux travaux historiens, mais aux différentes formes de recours à l’histoire par des acteurs sociaux, économiques ou politiques – régions, communes, partis, associations, entreprises, … – ou encore par les artistes, de même qu’aux aux modes d’appropriation du passé qui en résultent.

Trois grands axes de questionnement :

  1. De nouveaux producteurs d’histoire ?
  2. De nouvelles pratiques d’histoire ?
  3. De nouveaux modes de transmission de l’histoire ?

Modalités pour soumettre une communication :

Les propositions d’intervention, d’environ une page ou 500 mots maximum, en français ou en anglais, devront être envoyées à l’adresse suivante, accompagnées d’un résumé, d’un titre et d’une bibliographie indicative, avant le 15 mars à l’adresse suivante : telemme@mmsh.univ-aix.fr

Merci de nous faire parvenir également une notice biographique précisant votre fonction et institution de rattachement.

Le comité scientifique fera connaître les propositions retenues au mois de mai.

Repères bibliographiques :

– Andrieu C., Lavabre M.-C., Tartakowsky D. (dir.), Politiques du passé. Usages politiques du passé dans la France contemporaine, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2006

– Bonniol J.-L., Crivello M. (dir.), Façonner le passé. Représentations et cultures de l’histoire (XVIe-XXe siècles), Aix en Provence, Publications de l’Université de Provence, collection « Le temps de l’histoire », 2004.

– Brinkley D., « History Maker. How Tom Hanks is redefining America’s past », Time Magazine, 15 mars 2010, p. 40-45.

– Conrad M., et al., Canadians and Their Pasts, Toronto, University of Toronto Press, 2014.

– Crivello M. (dir.), coordonné par Basset K., Nicolaïdis D., Polycandrioti R., Les échelles de la mémoire en Méditerranée XIXe-XXIe siècle, Arles, Actes Sud, 2010.

– Crivello M., Garcia P., Offenstadt N. (dir.), Concurrence des passés. Usages politiques du passé dans la France contemporaine, Aix en Provence, Publications de l’Université de Provence, 2006.

– De Groot J., Consuming History. Historians and Heritage in Contemporary Popular Culture, Londres, Routledge, 2009.

– Delacroix C., Dosse F., Garcia P., Historicités, Paris, La Découverte, 2009.

– Dirèche K., « Convoquer le passé et réécrire l’histoire. Berbérité ou amazighité dans l’histoire de l’Algérie », in Pierre-Robert Baduel (dir.), Chantiers et défis de la recherche sur le Maghreb contemporain, IRMC-Karthala, Tunis-Paris, 2008, p. 471-473.

– Fabre D., Bensa A. (dir.), Une histoire à soi. Figurations du passé et localités, Paris, Editions de la MSH, 2001.

– Grangaud I., Messaoudi A. et Oualdi M., « Besoins d’histoire. Historiographies et régimes d’historicité au Maghreb à l’aune des révolutions arabes », L’année du Maghreb, numéro 10, CNRS Editions, 2014.

– Haffemayer S., Marpeau B., Verlaine J., Le spectacle de l’histoire, Rennes, PUR, 2012.

– Hartog F., Régimes d’historicité Présentisme et expériences du temps, Paris, Seuil, 2003.

– Haugbolle S., War and Memory in Lebanon, New York, Cambridge University Press, 2010.

– Jewsiewicki B., Létourneau J. (dir.), L’histoire en partage : Usages et mises en discours du passé, Paris, L’Harmattan, 1996.

– Kee K., Pastplay. Teaching and Learning History with Technology, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2014.

– Khalili L., Heroes and Martyrs of Palestine: The Politics of National Commemoration, New York, Cambridge University Press, 2007.

– Létourneau, Jocelyn, Je me souviens ? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse, Montréal, Fides, 2014.

– Lowenthal D., The Past is a Foreign Country, Cambridge et New York, Cambridge University Press, 1985.

– Martin J.-C. et Suaud Ch., Le Puy du Fou en Vendée. L’histoire mise en scène, Paris, L’Harmattan, 1996.

– Mermier F., Varin C. (dir.), Mémoires de guerres au Liban (1975-1990), Paris, Arles, Sindbad/ Actes Sud, 2010.

– Mermier  F.et Puig N. (dir.), Itinéraires esthétiques et scènes culturelles au Proche-Orient, Beyrouth, Presses de l’Ifpo, 2009.

– Neatby N., Hodgins P., dir., Settling and Unsettling Memories. Essays in Canadian Public History, Toronto, University of Toronto Press, 2012.

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Le rédacteur Pierre Allard a assisté à la conférence du 27 novembre à l’Université d’Ottawa, qui était intitulée Je me souviens? Le passé du Québec et de l’Ontario français dans la conscience de leur jeunesse. Au sujet de cette conférence, voici le compte rendu produit par Allard et diffusé sur son blogue:

La conscience historique des jeunes

La deuxième conférence, organisée en fin d’après-midi par le Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM) et tenue dans l’édifice de la Faculté des sciences sociales de l’Université, avait pour titre: «Je me souviens? Le passé du Québec et de l’Ontario français dans la conscience de leur jeunesse».  Il y a avait de fait deux conférenciers: Jocelyn Létourneau, prof à l’Université Laval dont les recherches ont été publiées cette année (voir texte du quotidien Le Soleil  à http://bit.ly/1b60CwD), et Stéphane Lévesque, de l’Université d’Ottawa, qui traitait plus spécifiquement de l’Ontario français.

Sur une période de dix ans (2003-2013), le professeur Létourneau a demandé à des milliers d’élèves du secondaire et d’étudiants universitaires de raconter l’histoire du Québec en un court texte (5000 textes ont été recensés) ou en une seule phrase (environ 3500 de ces phrases existent, et ce sont elles qui sont interprétées dans le livre de 2014). Ce qu’il a constaté, c’est que les jeunes ont une mémoire historique et une conscience historique (la conscience historique, c’est ce qu’on fait de la mémoire historique) bien avant de suivre des cours d’histoire.

Je me permets de reprendre ici une phrase du texte du Soleil, opportune: «Que ce soit lors d’un party de famille, en écoutant une chanson des Cowboys fringants, en visionnant le film 1839 de Pierre Falardeau ou en lisant les journaux, les futurs adultes glanent ça et là suffisamment d’information pour se faire une idée du passé du territoire qu’ils habitent, explique M. Létourneau.» Ils simplifient à leur façon «la complexité du monde», ils «savent sans connaître»… Ce qui est sûr, c’est que la majorité voient un passé sombre, fait de défaites (en commençant par les Plaines d’Abraham). «Ç’a été dur», et pour trop d’entre eux, on ne va nulle part…

Aux élèves franco-ontariens, le professeur Lévesque a demandé une synthèse de l’histoire de l’Ontario mais invariablement, les étudiants n’ont parlé que de l’Ontario français, de ses combats, de ses gains mais aussi de la précarité de ces gains. Rien n’est acquis. C’est, comme au Québec, un récit de survivance, et, comme au Québec, «les sources d’autorité des jeunes sont la mémoire et l’identité… et non la preuve historique.»

Encore une fois, j’ai été frappé par l’attitude des conférenciers, et notamment celle de M. Létourneau, qui semble collectionner ces textes et les données qui en résultent pour le simple plaisir de la connaissance et de sa transmission. Peut-être est-ce la bonne attitude pour un prof, ou peut-être l’ai-je mal interprété. Il a devant lui des milliers de jeunes dont la conscience historique a souvent peu à voir avec la réalité historique. «Ils savent sans connaître»… Et cela ne semble pas l’émouvoir.

Il est allé jusqu’à dire que les jeunes immigrants n’avaient pas vraiment besoin d’assimiler nos vieilles chicanes pour devenir des citoyens exemplaires… Donc, peu importe qu’ils connaissent ou non l’histoire du Québec et du reste du Canada… On peut être bon citoyen sans savoir pourquoi la majorité des francophones de souche réagissent comme ils le font dans des situations qui mettent en jeu leur langue, leur culture ou leur identité. J’ai peine à suivre un tel raisonnement !

Le professeur Lévesque semblait, pour sa part, espérer qu’un enseignement de l’histoire puisse contribuer à développer «une pensée narrative chez les jeunes» et «les amener à être capables de bâtir de meilleurs récits historiques». J’aime mieux ça.

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Dans: Conférence Je me souviens La conscience historique des jeunes franco-ontariens

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Jocelyn Létourneau participera à une table ronde dans le cadre du 67e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Voici la description de cette activité qui aura lieu à Québec le vendredi 17 octobre.

L’histoire du Québec à l’école secondaire: quelle histoire enseigner?

VENDREDI 17 OCTOBRE – 8h30 à 10h00 – Lieu: Salle de la Colline, Hôtel Château Laurier, Québec

Animatrice: Helga E. Bories-Sawala, Universität Bremen

Participants:

Denyse Baillargeon, Université de Montréal

Jean-François Cardin, Université Laval

Jocelyn Létourneau, Université Laval / CÉLAT

Julien Prud’homme, Université du Québec à Montréal / Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie

Thématique:

L’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire est un sujet on ne peut plus « chaud». On a pesté contre l’implantation du programme Histoire et éducation à la citoyenneté. On a râlé contre la proposition de faire du cours d’histoire du Québec un cours d’histoire nationale. On a dit que les didacticiens prenaient trop de place dans l’élaboration du programme. On a dit que les historiens devaient revenir dans le décor – mais quelle compétence ont ces derniers lorsqu’il s’agit de s’adresser à des gamins de 14 à 16 ans ? On a dit que le cours d’histoire devait être plus empirique et moins thématique; centré sur la transmission de connaissances davantage que sur l’acquisition de compétences ; et axé sur le passé passé plutôt sur le passé-présent. La question se pose et les congressistes de l’IHAF ne peuvent en faire fi comme s’il s’agissait d’un problème ne relevant pas de leur ressort: quelle histoire du Québec enseigner à l’école secondaire?

 

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Dans: Conférence Enseignement de l'histoire du Québec

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