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Jocelyn Létourneau participera à une table ronde dans le cadre du 67e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Voici la description de cette activité qui aura lieu à Québec le vendredi 17 octobre.

L’histoire du Québec à l’école secondaire: quelle histoire enseigner?

VENDREDI 17 OCTOBRE – 8h30 à 10h00 – Lieu: Salle de la Colline, Hôtel Château Laurier, Québec

Animatrice: Helga E. Bories-Sawala, Universität Bremen

Participants:

Denyse Baillargeon, Université de Montréal

Jean-François Cardin, Université Laval

Jocelyn Létourneau, Université Laval / CÉLAT

Julien Prud’homme, Université du Québec à Montréal / Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie

Thématique:

L’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire est un sujet on ne peut plus « chaud». On a pesté contre l’implantation du programme Histoire et éducation à la citoyenneté. On a râlé contre la proposition de faire du cours d’histoire du Québec un cours d’histoire nationale. On a dit que les didacticiens prenaient trop de place dans l’élaboration du programme. On a dit que les historiens devaient revenir dans le décor – mais quelle compétence ont ces derniers lorsqu’il s’agit de s’adresser à des gamins de 14 à 16 ans ? On a dit que le cours d’histoire devait être plus empirique et moins thématique; centré sur la transmission de connaissances davantage que sur l’acquisition de compétences ; et axé sur le passé passé plutôt sur le passé-présent. La question se pose et les congressistes de l’IHAF ne peuvent en faire fi comme s’il s’agissait d’un problème ne relevant pas de leur ressort: quelle histoire du Québec enseigner à l’école secondaire?

 

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Dans: Conférence Enseignement de l'histoire du Québec

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Introduction d’un billet de blogue qui est paru sur le site web français Aggiornamento hist-géo :

Une réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec est en cours. Au pouvoir de septembre 2012 à avril 2014, le Parti Québécois est l’instigateur de cette réforme qui concerne le 3e et 4e secondaire. Celle-ci est largement inspirée d’une série de doléances formulées par des professeurs rassemblés au sein d’un groupe de pression, la Coalition pour l’histoire. Cette Coalition critique l’actuel programme Histoire et éducation à la citoyenneté depuis son entrée en vigueur en 2007. Parmi les récriminations entendues, on retrouve l’absence de référent géographique («Québec») dans l’intitulé du programme, ce qui, au dire des gens de la Coalition, sous-tend l’évacuation du cadre et du récit national. On signale de même que l’histoire enseignée est gangrénée par le présentisme, l’éducation à la citoyenneté et l’utilisation radicale du socioconstructivisme. On se plaint aussi de la difficulté d’évaluer l’apprentissage par compétences. Enfin, on dit que les profs reçoivent une formation inadéquate pour répondre à des exigences libellées dans un langage technocratique éloigné des réalités du terrain.

Cliquez ici pour lire la suite.

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Dans: Enseignement de l'histoire du Québec

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Publié en 2014, notre mémoire de maîtrise porte sur un sondage en ligne mené en Écosse, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et en France. Les répondants, au nombre de 5425, devaient résumer l’histoire de leur pays en quelques phrases. De ce nombre, on retrouve 82 habitants d’Écosse et 267 résidents du Québec. En ce jour de référendum écossais, voici ce que nous disions à propos du lien qui unit les réponses obtenues au Québec et en Écosse:

Les Écossais et les Québécois se distinguent des Anglais [d’Angleterre] et des Canadiens [hors-Québec]. Les Écossais et les Québécois mentionnent souvent les conflits avec l‘Anglais. Leurs réponses sont fortement ancrées dans la trame de la contrainte (respectivement 29% en Écosse et 37% au Québec). Enfin, plusieurs Écossais et Québécois envisagent l‘histoire sous la forme d‘une dualité entre un Nous et un Autre «oppresseur».

Pour leur part, les Canadiens et les Anglais font assez peu mention de cette dualité et axent plutôt leur réponse sur la diversité des cultures cohabitant sur leur territoire. En Angleterre, on ne mentionne pas les conflits avec l‘Écosse. Au Canada, le conflit avec le Québec prend peu de place dans les réponses (5%). Plus optimistes peut-être, les Canadiens (28%) et les Anglais (29%) utilisent en premier lieu la trame des forces.

En général, nos résultats illustrent que les conflits entre Québécois et Canadiens, et entre Écossais et Anglais sont sous-tendus par des interprétations divergentes de l‘histoire nationale.

Réponses en Écosse
1) oppressed by an unwanted partner, resentful and stunted by the experience
2) Subjugation, battle for independence, joining others for the greater good.

Réponses au Québec
1) Les francophones se sont fait tassés par les anglais. le français est menacé.
2) Avec des opinions divergeantes, les gens qui constituent le Canada ont su bâtir un bon pays où maintenant le français et l’anglais se cotoyent tous les jours.

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