À ce jour, le sondage de la page d’accueil du site tonhistoireduquebec.ca héberge 245 réponses, accompagnées de 3 486 “pouce en l’air” ou “pouce en bas”.
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À ce jour, le sondage de la page d’accueil du site tonhistoireduquebec.ca héberge 245 réponses, accompagnées de 3 486 “pouce en l’air” ou “pouce en bas”.
Sur le site web de THEN/HiER : “Connaissez-vous le premier Premier ministre du Québec? Souffre-t-on d’une ignorance collective ou serait-ce plutôt que certaines personnes voudraient bien nous le faire croire? Raphaël Gani propose d’analyser dans le détail les fameux sondages visant à questionner les citoyens sur leurs connaissances historiques.”
Le Journal de Montréal fête son cinquantième anniversaire. Pour l’occasion, Léger marketing a invité 1002 Québécois à choisir les personnalités artistiques, politiques et sportives les plus marquantes des 50 dernières années.
Voici les infographies publiées dans le Journal , qui n’ont pas encore été réunies sur une même page web.
Publié en 2014, notre mémoire de maîtrise porte sur un sondage en ligne mené en Écosse, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et en France. Les répondants, au nombre de 5425, devaient résumer l’histoire de leur pays en quelques phrases. De ce nombre, on retrouve 82 habitants d’Écosse et 267 résidents du Québec. En ce jour de référendum écossais, voici ce que nous disions à propos du lien qui unit les réponses obtenues au Québec et en Écosse:
Les Écossais et les Québécois se distinguent des Anglais [d’Angleterre] et des Canadiens [hors-Québec]. Les Écossais et les Québécois mentionnent souvent les conflits avec l‘Anglais. Leurs réponses sont fortement ancrées dans la trame de la contrainte (respectivement 29% en Écosse et 37% au Québec). Enfin, plusieurs Écossais et Québécois envisagent l‘histoire sous la forme d‘une dualité entre un Nous et un Autre «oppresseur».
Pour leur part, les Canadiens et les Anglais font assez peu mention de cette dualité et axent plutôt leur réponse sur la diversité des cultures cohabitant sur leur territoire. En Angleterre, on ne mentionne pas les conflits avec l‘Écosse. Au Canada, le conflit avec le Québec prend peu de place dans les réponses (5%). Plus optimistes peut-être, les Canadiens (28%) et les Anglais (29%) utilisent en premier lieu la trame des forces.
En général, nos résultats illustrent que les conflits entre Québécois et Canadiens, et entre Écossais et Anglais sont sous-tendus par des interprétations divergentes de l‘histoire nationale.
Réponses en Écosse
1) oppressed by an unwanted partner, resentful and stunted by the experience
2) Subjugation, battle for independence, joining others for the greater good.
Réponses au Québec
1) Les francophones se sont fait tassés par les anglais. le français est menacé.
2) Avec des opinions divergeantes, les gens qui constituent le Canada ont su bâtir un bon pays où maintenant le français et l’anglais se cotoyent tous les jours.
Vous êtes enseignant d’histoire du Québec au secondaire? Participez à ma recherche doctorale en répondant au sondage https://t.co/SNJwTKp8PM
— Alexandre Lanoix (@alexandrelanoix) 17 Septembre 2014
Pour la Saint-Jean-Baptipste, la chroniqueuse Josée Legault a convié les lecteurs de son blogue à un sondage maison:
Nous avons compilé les réponses, qui sont présentées à la fin de ce billet.
Selon Mme Legault, les débats entourant la pertinence de la Saint-Jean seraient causés par plusieurs facteurs, dont
“ une ignorance de plus en plus généralisée des connaissances et des repères de base de l’histoire du Québec et du Canada. Même récente… ”
Par son sondage, Legault propose une “pause-santé collective” afin de “mettre l’accent sur nos mémoires… aussi défaillantes soient-elles de plus en plus souvent.”
À notre connaissance, les résultats du sondage n’ont pas encore été publiés par Mme Legault. Ces résultats illustrent un constat que nous avions partagé à Mme Legault au moment de la réalisation du sondage maison.
@JoseeLegault Les Québécois n’ignorent “pas tant que ça” l’histoire du Qc. Votre sondage et le nôtre l’illustrent : http://t.co/cNZZsmdLPt
— Raphaël Gani (@raph_gani) June 25, 2014
Nous avons compilé la soixantaine de réponses obtenues par Mme Legault sur son blogue et son fil Twitter.
Évidemment, on ne fait pas de généralisation à partir d’un sondage maison. Néanmoins, ce sondage nous renseigne sur les lecteurs de Mme Legault ainsi que leurs représentations du passé québécois. Représentations défaillantes? Non.
Quel est la personne ou les personnes qui, au Québec, vous ont le plus inspiré, vous inspirent encore? | Total |
Jacques Parizeau | 16 |
René Lévesque | 16 |
Pierre Elliot Trudeau | 10 |
Pierre Falardeau | 9 |
Pierre Bourgault | 8 |
Félix Leclerc | 7 |
Gilles Vigneault | 4 |
Jean Lessage | 4 |
Michel Chartrand | 3 |
Brian Mulroney | 2 |
Camille Laurin | 2 |
Gaston Miron | 2 |
Joseph-Armand Bombardier | 2 |
Louis Joseph Papineau | 2 |
Lucien Bouchard | 2 |
Maurice « le Rocket » Richard | 2 |
Pauline Julien | 2 |
Serge Fiori | 2 |
Victor-Levi Beaulieu | 2 |
Fred Pellerin | 2 |
Leonard Cohen | 2 |
Madeleine Parent | 2 |
Rudolph Marcus | 1 |
Adélard Godbout | 1 |
Alfred Laliberté | 1 |
André D’Allemagne | 1 |
Celine Dion | 1 |
Claude Dubois | 1 |
Daniel Pinard | 1 |
David Hubbel | 1 |
Des profs de socio-politique | 1 |
Dollard des Ormeaux | 1 |
Elvis Gratton | 1 |
Ernest Rutherford | 1 |
Françoise David | 1 |
Frère André | 1 |
Gérald Godin | 1 |
Guy Rocher | 1 |
Hélène Pedneault | 1 |
Hubert Reeves | 1 |
Jack Szostak | 1 |
Jean Béliveau | 1 |
Jeanette Bertrand | 1 |
Jean-Martin Aussant | 1 |
Jean-Pierre Ferland | 1 |
Léa Roback | 1 |
La grand-mère de Fred Pellerin | 1 |
Le grand-père de Boucar Diouf | 1 |
Léo Major | 1 |
Leopold Lauzon | 1 |
Lepage du Cirque du Soleil | 1 |
Les Patriotes de 1837 | 1 |
Claude Léveillée | 1 |
Lionel Groulx | 1 |
Louise Arbour | 1 |
Lucian Bute | 1 |
Mado Lamothe | 1 |
Mario Lemieux | 1 |
Martin Coiteux | 1 |
Mathieu Bock Coté | 1 |
Matricule 728 | 1 |
Maurice Duplessis | 1 |
Mes parents | 1 |
Michel Brault | 1 |
Michel Tremblay | 1 |
Micheline Lanctôt | 1 |
Monique Leyrac | 1 |
Nelligan | 1 |
Patrick Watson | 1 |
Paul Sauvé | 1 |
Pierre Lavoie | 1 |
Pole Pelletier | 1 |
Ralph Steinman | 1 |
Robert Bourassa, | 1 |
Robert Charlebois | 1 |
Saint Jean-Batiste patron des anglophones | 1 |
Samuel de Champlain | 1 |
Saul Bellow | 1 |
Serge Bouchard | 1 |
Simonne Chartrand | 1 |
Sydney Altman | 1 |
Véronique Hivon | 1 |
Willard Boyle | 1 |
Les artistes québécois qui ont fait vibrer le Québec et son peuple | 1 |
Les chercheurs et scientifiques dans les domaines médicaux et technologiques | 1 |
L’auteur de la chanson « C’est pas moi, c’est ma sœur qui a brisé la machine à vapeur (SIM) | 1 |
Le mouvement générationnel qui a sorti le Québec de l’influence du clergé | 1 |
Les gens créatifs, audacieux, confiants, qui prennent leur temps, qui rêvent et agissent pour que le monde aille toujours de mieux en mieux, sont ceux et celles qui m’inspirent le plus dans les dernières années : musiciens, enseignants, humoristes, agriculteurs, soignants, inventeurs, femmes au foyer, entrepreneurs, cuisiniers, bricoleurs, écrivains…. enfin tout le monde qui consacre son énergie à surprendre notre intelligence, notre coeur et créer des liens harmonieux entre les gens. | 1 |
Les gens démunis (les inconnus) | 1 |
Les gens qui sont ici sur le blogue | 1 |
Les gens simples qui ont réussi leur vie en ne cherchant pas à imposer leurs vues | 1 |
Tous ceux et celles qui gueulent et/ou nous martèlent pour rappeler sans cesse qui nous sommes. | 1 |
Tous ceux qui m’inspirent, ce sont tous ceux qui jadis ont travaillé pour la gloire de Dieu et le salut éternel des âmes dans le giron de notre sainte Mère l’Église catholique et apostolique | 1 |
Tous les entrepreneurs, inventeurs et les scientifiques québécois | 1 |
Tous les québécois qui aiment et défendent la langue française et notre culture | 1 |
Tout le mouvement étudiant de 2012 | 1 |
Dans un prochain billet, nous analyserons plus en détails ces résultats.
Dans: Sondage Josée Legault
Un sondage CROP-La Presse mené auprès de 500 jeunes appartenant à la “génération” des 18-24 ans a suscité plusieurs commentaires dans les médias le mois dernier. Selon le principal résultat du sondage, la génération des 18-24 ans voterait massivement Non lors d’un hypothétique référendum. Comme l’écrivait Katia Gagnon qui a piloté une série d’articles au sujet du sondage : “69% des [500] répondants auraient voté Non à un référendum sur la souveraineté.” Comment expliquer cet appui au Non ?
Les jeunes ont offert une piètre performance à une question évaluant leurs connaissances historiques. Ainsi, pour des commentateurs, la méconnaissance de l’histoire du Québec expliquerait le désintérêt de la jeunesse envers l’option indépendantiste. Or, comme d’habitude, ces commentateurs se concentrent uniquement sur les “trous de mémoire” et négligent de décrire ce que savent effectivement les jeunes à propos de l’histoire du Québec.
Commençons par le “trou de mémoire”. Le sondage évaluait les connaissances historiques des jeunes en demandant à ces derniers de classer en ordre chronologique six événements liés à l’histoire (politique) du Québec.
Seuls 4% des jeunes interrogés ont été capable de classer ces six événements en ordre chronologique. Plusieurs commentateurs vont utiliser ce résultat (4%) pour s’expliquer la réticence des jeunes envers le projet d’indépendance du Québec.
Selon le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, le résultat du sondage illustre le besoin des jeunes d’être mieux informés à propos du projet indépendantiste. « Il est faux, archifaux, de dire que les jeunes ont renoncé au projet d’indépendance. Par contre, il est plus exact d’affirmer que les jeunes n’ont pas été encore suffisamment éclairés sur ces enjeux, comme le démontre d’ailleurs de manière inquiétante le faible pourcentage (4%) de répondants au sondage CROP qui ont réussi à replacer dans l’ordre chronologique différents événements ayant marqué notre histoire. Et si ces jeunes étaient mieux informés, à l’école notamment, et moins désinformés? Telle est la question à se poser.»
Pour l’ex-animateur de radio Gilles Proulx, l’ignorance de la jeunesse favorise le fédéralisme défendu par le Parti libéral du Québec : «L’inculture et l’ignorance font pourtant le jeu du PLQ des “vraies affaires” dont le fond de commerce électoral est l’ensemble de ceux qui ne se sentent pas Québécois ou qui se définissent contre lui.»
Enfin, après avoir constaté que les jeunes ne sont plus souverainistes, le sociologue Mathieu Bock-Côté ajoute dans son blogue du Journal de Montréal : «Il se peut aussi que l’inculture historique terrifiante de la jeune génération et ses convictions politiques ne sont probablement pas sans liens.»
Les constats d’ignorance sont à nuancer à plusieurs égards. Des études illustrent qu’une bonne partie de la jeunesse québécoise envisage le passé du Québec par le prisme de l’histoire politique, par la dualité anglophone-francophone et par les tribulations entourant la question nationale (Je me souviens?). Il est aussi vrai de dire que les jeunes connaissent peu la date exacte et l’ordre chronologique précis de plusieurs événements historiques. Par contre, la relation entre l’appui au projet d’indépendance et la connaissance de l’histoire est un sujet encore peu exploré. En ce sens, les commentateurs du sondage CROP-La Presse, comme bien d’autres, postulent sans le démontrer empiriquement une relation entre l’appui à l’indépendance et la connaissance de l’histoire du Québec.
Fait intéressant, ces commentateurs n’ont pas abordé une question du sondage qui illustre le lien entre la connaissance de l’histoire et l’appui au projet indépendantiste. Outre la tâche de classer des événements en ordre chronologique, on invitait aussi les jeunes à se prononcer sur l’effet qu’ont eu sur le Québec dix événements historiques. Les répondants devaient choisir entre trois options : un effet 1) “positif” 2) “négatif” 3) “Je ne le connais pas”. Dans le tableau suivant, nous avons compilé les pourcentages récoltés par l’option “Je ne le connais pas”.
Sondage CROP-La Presse auprès de 500 jeunes : Pourcentage de l’échantillon qui a répondu « Je ne le connais pas » à la question portant sur l’effet d’événements historiques sur le Québec |
||||
Effet de ces événements sur le Québec /// Réponse : Je ne le connais pas |
Individualistes (N=159) |
Nouveau Québec inc. (N=109) |
Souverainistes-progressistes (N=98) |
Néo-Trad (N=134) |
La crise d’octobre |
45% |
26% |
18% |
33% |
La conquête |
49% |
31% |
34% |
46% |
La révolte des patriotes |
46% |
22% |
11% |
27% |
La premier gouvernement du Parti Québécois |
38% |
25% |
10% |
23% |
La révolution tranquille |
43% |
16% |
6% |
28% |
Le deuxième référendum sur la souveraineté du Québec |
37% |
16% |
8% |
21% |
L’accord du Lac Meech |
62% |
46% |
42% |
60% |
Le référendum de Charlottetown |
60% |
55% |
40% |
63% |
La conscription lors de la seconde guerre mondiale |
47% |
27% |
24% |
36% |
La proclamation de la charte des droits et libertés du Canada |
28% |
12% |
4% |
9% |
Pour comprendre le tableau, il faut voir que les jeunes y sont classés en quatre groupes distincts : les Individualistes, le Nouveau Québec inc., les Néo-Trad, ou les Souverainistes-progressistes (la définition de ces groupes se trouve ici). Ce classement effectué par CROP-La Presse a été produit à partir d’une analyse factorielle. Cette analyse regroupe les jeunes selon leur patron de réponses à des questions portant sur leur attitude envers l’altermondialisme, la droite, l’ethnicité, le désir de changement, le souverainisme, l’implication sociale, la postmodernité et le socialisme. Donc, parmi les Individualistes, le Nouveau Québec inc., les Néo-Trad ou les Souverainistes-progressistes, qui sont les mieux habilités à évaluer dix événements de l’histoire du Québec ?
À la lecture de ce tableau, il apparaît que l’allégeance politique des jeunes joue un rôle important dans leur capacité à évaluer les dix événements proposés. Le tableau illustre que les Souverainistes-progressistes sont davantage familiers avec ces dix événements historiques : ils répondent moins souvent “Je ne le connais pas” que leurs compatriotes, qui eux, ne sont pas identifiés comme étant principalement indépendantistes. Autrement dit, plus les jeunes sont indépendantistes, plus ils sont habilités à évaluer les dix événements historiques proposés. Ces événements sont surtout liés à l’histoire politique du Québec ainsi qu’à la question nationale. Cela peut aussi signifier que les jeunes qui sont peu ou pas souverainistes sont moins familiers avec des événements majoritairement liés à la politique et à la question nationale.
Il faudrait des analyses plus poussées à partir de données originales utilisées par CROP pour corroborer nos interprétations. Néanmoins, nous avons tenté d’observer un phénomène passé sous silence par plusieurs commentateurs : ce que savent les jeunes à propos de l’histoire du Québec. En focalisant sur autre chose que des “trous de mémoire”, on observe un lien partiel entre l’allégeance politique des jeunes et leur capacité à évaluer des événements surtout liés à la politique ainsi qu’à la question nationale.
N.-B. Le sondage CROP-La Presse a été sévèrement critiqué par certains commentateurs sur la base de son échantillonnage défaillant, ce à quoi nous pouvons ajouter deux facteurs à prendre en compte.
Via Internet, la firme CROP a interrogé 500 jeunes répartis dans l’ensemble du Québec. Il est rare d’accéder à un tel échantillonnage de 18-24 ans. Habituellement, les sondages rapportés par les médias sont effectués à partir d’échantillon d’environ 1000 adultes. Dans ces sondages appelés omnibus, on recrute un faible nombre de 18-24 ans, de manière à représenter leur poids démographique par rapport à la population totale du Québec (9% ou environ 90 répondants).
Les sondages par Internet semblent une voie pertinente pour rejoindre les 18-24 ans. Le recrutement par Internet pose surtout problème pour les clientèles âgées qui sont moins habituées que les plus jeunes à naviguer en ligne, donc plus difficiles à rejoindre par ce moyen.
Ainsi, que l’on soit d’accord ou non avec l’interprétation des résultats du sondage, celui-ci repose sur une méthode d’échantillonnage pertinente. Suite à la lecture de notre nota bene, on comprendra mieux les propos du président de la Société Saint-Jean-Baptiste qui critique le sondage CROP-La Presse : « Il ne faut surtout pas penser que les jeunes ont abandonné le rêve d’un Québec libre. Les sondages, surtout lorsqu’ils sont non-probabilistes, non représentatifs et menés auprès de seulement 500 personnes sur internet, nous en apprennent peu sur leur sensibilité et leur potentiel à cet égard. »
Par Raphaël Gani.
Dans le journal Le Soleil du 2 juillet 2014.
Dans La Presse Canadienne du 2 juillet 2014.
—
Réaction de la porte-parole de l’opposition officielle en culture & comm., enseignement supérieur & recherche et soins de fin de vie.
Min. Bolduc abandonne cours d’histoire au Cégep. Ça ne ne fait pas partie des “vraies affaires” pour une nation de savoir d’où elle vient.
— Véronique Hivon (@vhivon) 3 Juillet 2014
Le projet du Parti Québécois pour un cours obligatoire d’histoire du Québec contemporain au Cégep se trouve dans le document suivant.
Enfin, voici les résultats de deux sondages d’envergure portant sur l’implantation au cégep d’un cours obligatoire d’histoire du Québec.
Le premier sondage a été mandaté par la Fondation Lionel-Groulx et “a été réalisée par sondage Internet auprès d’un échantillon représentatif de 912 Québécois(e)s. Les entrevues ont été effectuées les 21 et 22 mars 2012.”
Le deuxième sondage a été mandaté par l’Association d’études canadiennes et a été réalisé via Internet le 1er et 2 octobre 2013 auprès de 1000 Québécois. Les répondants devaient choisir l’énoncé qui correspondait le mieux à leur opinion (voir les chiffres rouge).
Le gouvernement du Québec propose que les cégeps introduisent un cours obligatoire sur l’histoire nationale du Québec. Lequel des énoncés qui suivent correspond le mieux à votre point de vue sur la proposition? | |||||||
Total |
Homme |
Femme |
Franco. |
Non-franco. |
Avec enfant (s) |
Sans enfant |
|
Total pondéré |
1000 |
486 |
514 |
781 |
217 |
254 |
739 |
Le cours obligatoire devrait se limiter à l’histoire du Québec seulement. |
17% |
18% |
15% |
20% |
6% |
16% |
17% |
Le cours devrait porter sur l’histoire du Québec et du Canada. |
21% |
21% |
21% |
23% |
15% |
18% |
22% |
Le cours devrait porter sur l’histoire du monde et du Québec. |
7% |
6% |
7% |
8% |
3% |
4% |
8% |
|
Total |
Homme |
Femme |
Franco. |
Non-franco. |
Avec enfant (s) |
Sans enfant |
Le cours devrait porter sur l’histoire du monde, du Canada et du Québec. |
31% |
33% |
29% |
29% |
39% |
28% |
32% |
Les cours d’histoire au cégep devraient être facultatifs et non obligatoires. |
21% |
18% |
23% |
16% |
35% |
28% |
18% |
Je ne sais pas. |
3% |
3% |
4% |
3% |
2% |
4% |
3% |
Je préfère ne pas répondre. |
1% |
2% |
0% |
1% |
0% |
1% |
1% |
Comment les cégépiens résument-ils l’histoire du Québec en une phrase ?
Billet de blogue publie sur le site de THEN/HiER, par Raphaël Gani.
Pour évaluer le savoir historique chez les jeunes et les moins jeunes, deux principaux types de sondages sont employés. Le premier type de sondage évalue les connaissances historiques par des questions comme « Qui a été le tout premier premier ministre de l’histoire du Québec ? » Ce type de sondage fait régulièrement la manchette et aboutit systématiquement à des constats d’amnésie collective, c’est-à-dire qu’on découvre que les gens ne connaissent à peu près pas les personnages et les évènements marquants de leur histoire nationale. Autrement dit, 94% des Québécois interrogés en 2011 ne connaissaient pas le nom de leur premier premier ministre.
Cliquer sur l’image pour lire la suite :
Publié par Raphaël Gani sur THEN/HiER.ca
« Ce livre sera discuté ». Cette phrase amorce le quatrième de couverture du nouveau livre de Jocelyn Létourneau, Je me souviens? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse. M. Létourneau était mon directeur de recherche à la maîtrise et il m’a invité à participer à la révision du livre et à sa mise en marché. Au cœur du livre se trouve l’analyse d’une enquête réalisée auprès de 3 475 jeunes Québécois fréquentant le secondaire, le cégep ou l’université. Par voie de questionnaire, des francophones et des anglophones étaient invités à résumer l’histoire du Québec en une phrase. Paru depuis le 21 février, le livre a piqué la curiosité des journalistes et il s’est retrouvé à la Une de cinq journaux.