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Introduction d’un billet de blogue qui est paru sur le site web français Aggiornamento hist-géo :

Une réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec est en cours. Au pouvoir de septembre 2012 à avril 2014, le Parti Québécois est l’instigateur de cette réforme qui concerne le 3e et 4e secondaire. Celle-ci est largement inspirée d’une série de doléances formulées par des professeurs rassemblés au sein d’un groupe de pression, la Coalition pour l’histoire. Cette Coalition critique l’actuel programme Histoire et éducation à la citoyenneté depuis son entrée en vigueur en 2007. Parmi les récriminations entendues, on retrouve l’absence de référent géographique («Québec») dans l’intitulé du programme, ce qui, au dire des gens de la Coalition, sous-tend l’évacuation du cadre et du récit national. On signale de même que l’histoire enseignée est gangrénée par le présentisme, l’éducation à la citoyenneté et l’utilisation radicale du socioconstructivisme. On se plaint aussi de la difficulté d’évaluer l’apprentissage par compétences. Enfin, on dit que les profs reçoivent une formation inadéquate pour répondre à des exigences libellées dans un langage technocratique éloigné des réalités du terrain.

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Résumé de l’ouvrage collectif Faire aimer et apprendre l’histoire et la géographie au primaire et au secondaire (2014), coordonné par Marc-André Éthier, David LefrançoisStéphanie Demers.

Cet ouvrage collectif cherche à répondre à de vastes et importantes questions de façon ni exclusivement théorique ni exclusivement pratique, mais empirique.

En voici quelques-unes:

  • Comment faire aimer et apprendre l’histoire et la géographie aux élèves du primaire et du secondaire?
  • Comment faire de ces disciplines des matières à penser, à se questionner?
  • À quels savoirs devons-nous tenter de faire accéder ces élèves et dans quels buts?
  • Comment leur enseigner à chercher, établir et utiliser – ou réfuter – des preuves historiques ou géographiques pour formuler ou évaluer des arguments politiques et en débattre avec discipline, honnêteté, rigueur et tolérance?
  • Devons-nous (et comment pouvons-nous) les engager dans les débats historiques, sociaux, philosophiques et politiques fondamentaux?
  • Comment valoriser le dépassement de soi et la solidarité sans tomber dans le conformisme et la rectitude?
  • Comment concevoir et piloter des tâches en histoire ou en géographie adaptées aux effectifs hétérogènes et diversifiés des écoles québécoises?
  • Comment créer, évaluer, perfectionner et partager des outils pour amener les élèves à acquérir des compétences favorisant leur participation avertie, libre et réfléchie à la vie sociopolitique?

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Quelques propos tenus à l’Assemblée nationale par Yves Bolduc au sujet de la réforme du cours d’histoire du Québec au secondaire.

“Au secondaire, j’ai approuvé le cours qui va être donné, je suis d’accord avec la démarche, sauf que le cours n’était pas prêt à être mis en place pour l’automne. Et ça, encore là, la majorité des gens le reconnaissaient, que c’était mieux d’attendre une année pour être certain de ne pas rater cette réforme au niveau du cours d’histoire.
(…)
on s’est assurés que le cours respectait l’objectivité de l’histoire au niveau du secondaire. Et, je tiens à le dire, Mme la Présidente, je suis très satisfait du cours d’histoire qui va se mettre en place au cours de l’année 2015‑2016. Et présentement nos gens travaillent sur le contenu pour s’assurer que, quand ça va être mis en place, ça va être bien mis en place, et ce ne sera pas une réforme précipitée dans un objectif de justement qu’il y ait un côté politique à l’histoire du Québec. Pour moi, Mme la Présidente, je me suis assuré qu’il y aura un côté objectif, et quel que soit le parti, on ne pourra pas critiquer le cours d’histoire, tant au niveau du secondaire qu’au niveau du cégep.”

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Dans La Presse du 7 août 2014.

“La réforme de l’enseignement de l’histoire au secondaire proposée par le gouvernement péquiste sera mise en oeuvre en septembre 2015, soit un an plus tard que prévu. «La raison pour laquelle on ne l’a pas mise en place en septembre, c’est que ce n’était pas prêt», explique Yves Bolduc, qui a appuyé le contenu du cours. Par contre, le gouvernement Couillard a sabordé le cours d’histoire obligatoire au collégial que voulait mettre sur pied le gouvernement Marois, estimant qu’il s’agissait d’un choix idéologique.”

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Plusieurs jeunes discutent via Twitter de leur cours d’histoire du Québec. Certains pour s’en plaindre, d’autres pour souligner leur apprentissage. À ce sujet, nous avons trouvé cette brève conversation ce matin:

 

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Dans le Journal des débats du 3 juillet 2014, le député libéral Alexandre Iracà confirme la venue d’un nouveau programme pour encadrer le cours d’histoire du Québec en 3e et 4e secondaire. Alors qu’il résume les engagements du Parti libéral en matière d’éducation, M. Iracà affirme:

[…] Nouveau programme d’histoire pour les troisième et quatrième années du secondaire, qui est également mis en place. […]

Selon Yves Bolduc, ministre de l’Éducation, le nouveau programme sera d’abord évalué par des projets-pilotes en septembre 2015.

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On savait déjà que le ministre de l’Éducation Yves Bolduc endossait le rapport Beauchemin/Fahmy-Eid/Prud’homme. Ce rapport a été mandaté par le Parti Québécois en 2013 afin de préparer une réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire.

On connait maintenant plus en détail la position du ministre Bolduc vis-à-vis la réforme du cours d’histoire du Québec au secondaire. Dans les derniers jours, le site de l’Assemblée nationale a publié la retranscription des travaux de la Commission de la culture et de l’éducation (19 juin). Suite à une question portant sur la réforme du cours d’histoire au secondaire, M. Bolduc y a précisé ses intentions:

«Je voudrais donner peut-être un commentaire sur la réforme qui est demandée actuellement au niveau des cours d’histoire. J’ai pris connaissance du contenu, et, pour le prochain cours d’histoire, la façon d’enseigner va être différente. Auparavant, c’est qu’en secondaire III on avait comme une étude chronologique de l’histoire, et par la suite on reprenait les mêmes thèmes pour les ramener sous forme thématique. La nouvelle façon de faire, ça va être tout simplement de séparer l’histoire de façon chronologique. Et ça, semblerait-il que ça fait consensus dans les gens qui enseignent l’histoire et ça serait plus facile pour l’étudiant. Et j’ai pris connaissance du contenu et je tiens à le dire — c’est le Parti québécois qui était au pouvoir — il n’y avait pas de politique dans le contenu, et j’ai endossé le contenu au complet tel quel. Donc, il n’y a pas de modification entre le Parti québécois et nous autres pour le contenu.»

Reste à savoir quelle date sera choisie pour “séparer l’histoire” du Québec en deux.

Voici la retranscription complète des échanges du 19 juin au sujet de l’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire.

«La Présidente (Mme Rotiroti) : Le prochain intervenant, le député de Sherbrooke.

M. Fortin (Sherbrooke) : Merci beaucoup, Mme la Présidente. Moi-même étant diplômé des sciences sociales, donc j’ai un grand intérêt pour l’histoire. Alors, j’aimerais amener le ministre sur le sujet de l’enseignement de l’histoire, notamment de l’histoire au secondaire. On sait qu’il y a tout un projet de réforme de l’enseignement de l’histoire en troisième et quatrième secondaire, suite à des plaintes qui ont été effectuées par certains enseignants qui trouvaient que le contenu, que les connaissances qui étaient transmises dans ces deux cours-là étaient très répétitives. Donc, on sait que le MESS a voulu revoir le parcours académique des élèves québécois en matière d’enseignement de l’histoire. Le gouvernement qui nous a précédé, en septembre 2013, a mandaté deux experts de faire toute l’analyse justement du parcours de l’enseignement…

M. Fortin (Sherbrooke) : …voir le parcours académique des élèves québécois en matière d’enseignement de l’histoire. Le gouvernement qui nous a précédés, en septembre 2013, a mandaté deux experts de faire toute l’analyse justement du parcours de l’enseignement de l’histoire au Québec. Le rapport a été déposé en février 2014. Il contient 29 recommandations. Ici, je n’en ferai pas l’énumération, mais, si jamais la députée de Pointe-aux-Trembles veut en faire la lecture, je serais prêt à déposer le rapport, Mme la Présidente. Et on sait que la ministre qui a précédé l’actuel ministre de l’Éducation était très pressée, très pressée de mettre de l’avant cette réforme de l’enseignement de l’histoire là en ayant déjà, dès la prochaine rentrée scolaire, 90 groupes, des groupes pilotes au niveau de la troisième secondaire. Et moi, j’ai vu le ministre, dès les premières entrevues qu’il a données à titre de ministre de l’Éducation, qui a dit qu’il allait reporter l’entrée en vigueur de ces 90 groupes pilotes là d’un an. Alors, je voudrais tout simplement savoir de la part du ministre qu’il nous explique les fondements de sa décision.

La Présidente (Mme Rotiroti) : Oui, M. le ministre, il vous reste à peu près trois minutes pour le bloc.

M. Bolduc (Jean-Talon) : Merci, Mme la Présidente. Je vais aller assez rapidement parce que c’est un sujet extrêmement important.

D’abord, lorsque je suis arrivé, j’ai dû prendre position pour l’enseignement de l’histoire au cégep et également au secondaire. Le cégep, on le traitera dans un autre forum, puis on va avoir des questions pour l’enseignement supérieur. Pour ce qu’il s’agit du secondaire, ce n’est pas compliqué, je suis arrivé au ministère et des recommandations des experts du ministère étaient tout simplement de retarder d’une année la mise en place du programme parce que le programme ne pouvait pas être prêt à l’automne, quel que soit le gouvernement en place. C’était strictement impossible parce que les cours eux autres mêmes n’étaient pas planifiés. Donc, c’était la première… ça, c’est le premier élément.

Je voudrais donner peut-être un commentaire sur la réforme qui est demandée actuellement au niveau des cours d’histoire. J’ai pris connaissance du contenu, et, pour le prochain cours d’histoire, la façon d’enseigner va être différente. Auparavant, c’est qu’en secondaire III on avait comme une étude chronologique de l’histoire, et par la suite on reprenait les mêmes thèmes pour les ramener sous forme thématique. La nouvelle façon de faire, ça va être tout simplement de séparer l’histoire de façon chronologique. Et ça, semblerait-il que ça fait consensus dans les gens qui enseignent l’histoire et ça serait plus facile pour l’étudiant. Et j’ai pris connaissance du contenu et je tiens à le dire — c’est le Parti québécois qui était au pouvoir — il n’y avait pas de politique dans le contenu, et j’ai endossé le contenu au complet tel quel. Donc, il n’y a pas de modification entre le Parti québécois et nous autres pour le contenu. J’ai rencontré M. Beauchemin et l’autre experte et je leur ai dit qu’on irait de l’avant avec le contenu tel qu’il avait été proposé. Mais par contre, pour ce qu’il s’agit de l’enseigner, il fallait qu’il y aille des tables de travail pour s’assurer que la façon de l’enseigner serait convenable. Et cette semaine j’ai rencontré la table de travail et tous ont reconnu, puis il y avait des professeurs d’histoire dans le groupe, que le cours n’était pas prêt à être mis à l’automne. J’ai insisté pour que le cours soit disponible en septembre 2015, mais il faut se donner des conditions gagnantes, dont, entre autres, pour s’assurer que les volumes soient prêts, que la méthode pédagogique soit prête et la façon de l’enseigner également soit standardisée.

Tout ça pour vous dire, Mme la Présidente, qu’au début c’est un dossier que les gens pensaient qu’on refusait parce qu’on pensait que c’était une position politique. Ce n’était absolument pas ça. Le cours n’était tout simplement pas prêt à être enseigné. Et tous m’ont dit que, si on retardait d’une année, qu’on avait plus de chances de réussir et non pas d’avoir par la suite un échec, en disant : Bien, on aurait dû attendre une année de plus. Donc, puis je tiens à le dire, puis je veux souligner le travail de Mme Malavoy là-dedans, la façon dont le dossier a été fait. Il n’y a pas de politique. C’est un cours qui est valide quel que soit votre orientation politique, contrairement à ce qui a été écrit dans les journaux. Et ça, d’ailleurs, je l’ai clarifié avec quelques journalistes, que ma position, c’était d’avoir le meilleur cours d’histoire pour nos élèves ici, au Québec.

[…]

La Présidente (Mme Rotiroti) : Mme la députée.

Mme Léger : Vous avez parlé aussi… on a… ce matin, on a abordé aussi le cours d’histoire, où il y avait… j’ai cru entendre le ministre nous préciser qu’il a l’intention de poursuivre, il a l’intention de ce que les cours… le cours d’histoire peut être… pourrait être enseigné selon…

Mme Léger : …j’ai cru entendre le ministre nous préciser qu’il a l’intention de poursuivre, il a l’intention de ce que le cours d’histoire peut être enseigné selon… il y a un grand consensus qui s’est fait à travers le Québec. Je vois que le ministre est bien au fait de la situation, alors je voudrais juste qu’il me confirme pourquoi qu’il n’a pas poursuivi en projet pilote cette année, puisque c’était ça, notre intention, d’avoir quand même un projet pilote. Et là il nous a dit ce matin qu’il préférait… plutôt, comme il le disait, que ce n’était pas prêt. L’enseignement de l’histoire n’était pas prêt, mais il aurait pu être prêt en projet pilote. Alors, pourquoi qu’il a mis un moratoire sur les projets pilotes immédiatement au lieu d’entamer tout de suite ce type de projet là. Je vois qu’il a l’air à fatiguer un peu sur sa chaise, là, quand je lui pose cette question-là.

La Présidente (Mme Rotiroti) : M. le ministre.

M. Bolduc (Jean-Talon) : Écoutez, j’ai juste hâte de répondre. Même le Parti québécois n’aurait pas été capable de le faire. La réponse est aussi simple que ça. Vous l’auriez retardé d’une année aussi. Même chose au cégep, les cours n’étaient tout simplement pas prêts. Et puis ça, j’ai eu des témoins, là, vérifier au niveau des gens que vous connaissez au niveau du ministère, tous les gens qui voulaient le mettre en place le disaient, les cours n’étaient tout simplement pas prêts, même pas pour les projets pilotes. Et c’est ça, la réponse. Et je tiens à le dire, même le Parti québécois ne l’aurait pas fait, donc vous l’auriez retardé parce qu’il faut voir, les élections avaient lieu au mois d’avril, on a pris le pouvoir au mois d’avril, et les gens nous disaient : Il n’y aura rien de prêt avant le mois d’octobre. Parti québécois, ou Parti libéral, ou parti caquiste, ou parti Québec solidaire, quelque soit la personne qui va prendre le pouvoir, c’était illusoire, et vous autres aussi, vous l’auriez remis.

Donc, on a juste pris une décision logique pour le bien, et, pour vous dire jusqu’à quel point on est honnêtes, on garde le même programme. On ne change rien dans le programme. Le programme est très bien fait, je le reconnais. J’ai rencontré M. Beauchemin et l’autre personne qui a travaillé avec lui. Le programme est bien fait, et on va le mettre en place, mais on va le mettre en place dans des conditions gagnantes, et ça aurait été une décision que le Parti québécois aurait prise également.

La Présidente (Mme Rotiroti) : Mme la députée.

Mme Léger : Il me fait sourire, Mme la Présidente, en disant que c’est une décision que le gouvernement du Parti québécois aurait prise, que c’était… que même avec les bonnes intentions, on n’aurait pas réussi, ci et ça. Il n’est pas le gouvernement du Parti québécois, il est le gouvernement du Parti libéral. Je vous juste lui rappeler qu’on n’a pas nécessairement la même façon de faire les choses. Et de nous porter des intentions, je préfère qu’il garde ses propres intentions et qu’il réussisse le cours d’histoire, si vous permettez, Mme la Présidente.»

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La démarche visant à élaborer un nouveau programme d’histoire en 3e et 4e va également se poursuivre. L’enseignement du nouveau programme sera reporté d’un an, parce qu’il n’est pas prêt à être enseigné à l’automne prochain. Le ministère souhaite que le nouveau programme soit enseigné dès septembre 2015. «Il n’y avait pas de politique dans le contenu» du cours, a spécifié M. Bolduc. Le contenu proposé reste le même malgré le changement de gouvernement.”

Quant à la réforme de l’enseignement de l’histoire au secondaire mise de l’avant par l’ex-ministre de l’Éducation Marie Malavoy, M. Bolduc a dit se trouver dans l’obligation de reporter le lancement des premiers projets-pilotes. «Les recommandations des experts au ministère étaient de retarder l’entrée en vigueur du programme», a relaté M. Bolduc, expliquant ce délai permettrait de «s’assurer que les volumes soient prêts, que la méthode pédagogique soit prête». Contrairement à certains détracteurs du nouveau cours d’histoire, le ministre de l’Éducation a refusé de critiquer son contenu ou l’accent qu’il place sur «l’histoire nationale» du Québec. «Il n’y avait pas de politique dans le contenu, a assuré M. Bolduc. J’ai endossé le contenu tel quel. »

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