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Recension parue sur le site web Aggiornamento Histoire-Géographie et rédigée par Laurence De Cock.

A propos de Jocelyn Letourneau, Je me souviens ? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse, Fides, 2014

« Je n’ai pas eu le temps de finir, I’m sorry ? »

Derrière cette apparente banale adresse d’un.e élève à son/sa professeur.e, Jocelyn Letourneau fait le pari que pourrait se nicher toute une réflexion de nature historique.
(…)
En tout les cas, cet ouvrage, dans ses manières de chatouiller les normes scolaires et académiques, et en postulant l’expression des intelligences et non celle de l’ignorance, est à mettre entre les mains de toutes celles et ceux soucieux-ses de ne pas se contenter de la reproduction de convictions et pratiques d’enseignement quelque peu périmées.

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Dans: Critique

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Jocelyn Létourneau, Se souvenir du Québec, Perspectives, 11 (printemps | spring 2014), p. 6-8.

Résumé de l’article: “J’ai longuement médité sur le paradoxe qui veut que les jeunes Québécois, sans bien connaître le passé de leur société, aient néanmoins une vision assez forte de l’histoire du Québec. À quoi attribuer ce fait qui ne leur est d’ailleurs pas spécifique ?”

Pour lire le reste de l’article, cliquer sur l’image.

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Dans: Je me souviens

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Voici le résumé d’une conférence intitulée La conscience historique des jeunes franco-ontariens, produite par S. Lévesque, J.-P.Croteau, M. Boucher et R. Gani . Cette conférence a été présentée lors de la journée d’étude Éducation et historicité en Ontario français, tenue à l’Université d’Ottawa le 7 février 2014.

Résumé de la présentation.

  • Projet de recherche exploratoire visant à étudier la conscience historique des jeunes franco-ontariens. Il s’inscrit dans la foulée des travaux déjà entrepris au Québec par Jocelyn Létourneau et ses collaborateurs sur les rapports qu’entretiennent les adolescents québécois avec l’histoire et par Marc Robichaud sur les jeunes acadiens du Nouveau-Brunswick.
  • Ces études ont montré, contrairement à la croyance populaire sur les jeunes et leurs « trous de mémoire », que ces derniers disposent d’une conscience historique manifeste, dont ils se servent pour se forger une identité et une vision historiques de leur communauté d’appartenance.
  • Or, à ce jour, nos connaissances demeurent fragmentaires sur la conscience historique des jeunes franco-ontariens

Objectifs.

  • Étayer de manière empirique le rapport que les jeunes entretiennent avec le passé et de voir si la notion d’Ontario français occupe une place prédominante dans leur identité et leur vision de l’histoire
  • Reconstituer les mécanismes de construction identitaire des jeunes franco-ontariens et de voir dans quelle mesure le milieu social participe à ce processus d’éducation historique ou influence le rôle formel attribué à l’école
  • Amorcer une réflexion plus vaste sur l’importance d’étudier l’histoire de l’éducation des Franco-Ontariens pour mieux comprendre les rapports entre l’école et la société en milieu minoritaire d’après une perspective historique

Pour consulter la présentation complète.

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Dans: La conscience historique des jeunes franco-ontariens

On dit des jeunes Québécois qu’ils sont ignorants du passé de leur société. Posée comme grave, la situation tracasse d’ailleurs bien des intervenants. Dans l’inculture historique réputée de la nouvelle génération, nombreux sont les enseignants, éditorialistes, chroniqueurs ou historiens qui pressentent la perte des repères communs, la fragmentation de l’identité collective et le déclin du patriotisme national.

Là ne s’arrête pas l’inquiétude. À Québec comme à Ottawa, gouvernants et décideurs se montrent en effet fort préoccupés de ce que les moins de 25 ans ne sachent pas, par exemple, qui fut le premier premier ministre du Québec ; aient oublié les victoires de Pierre Le Moyne d’Iberville à la baie d’Hudson au XVIIe siècle ; ne se passionnent pas pour le rappel de la guerre de 1812 ; ou restent indifférents à la chronique des débats constitutionnels ou parlementaires. Pour affronter le problème, ils imaginent toutes sortes de solutions : révision des programmes d’histoire, mise sur pied de comités d’études, multiplication des sites de diffusion d’histoire, instauration de cours obligatoires, commémorations et célébrations tous azimuts, expositions et reconstitutions historiques, émissions de timbres et de pièces de monnaie portraiturant de grandes figures héroïques ou symboliques…

Le caricaturiste Garnotte, dont le dessin est reproduit en page couverture, avait-il raison de dépeindre les jeunes Québécois d’aujourd’hui comme de pauvres ignares qui, interrogés sur l’identité de Jacques Cartier, de Jean Talon, de Louis-Hippolyte La Fontaine, de René Lévesque et des Patriotes, ne trouvaient mieux à répondre qu’un pont, un marché, un hôpital, un boulevard et un club de football ?

Pour lire la suite de l’introduction, cliquer sur l’image suivante

flipbook introduction

 

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Dans: Je me souviens

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