Archives pour la catégorie Raconte-moi l’histoire du Québec

Dans un article écrit par Françoise Lantheaume et dont le titre est Le récit de l’histoire de France par la jeunesse scolarisée : références communes, ruptures culturelles : “Une enquête québécoise pionnière (Létourneau, 2004, 2006) qui a sollicité de tels récits juvéniles de l’histoire du Québec reste une référence pour ce qui est de l’identification d’un référentiel national construisant un rapport au passé qui est aussi un rapport à l’avenir et la manifestation d’une conscience historique en formation (Létourneau, 2010, 2014). Nous avons repris ce projet en l’adaptant à nos propres préoccupations qui ne sont pas tant du côté de la construction d’une conscience historique que du côté de la réinterprétation de ressources narratives et de la construction d’un récit d’histoire propre à un groupe social (ici les élèves).”

Pour lire la suite de l’article…

Létourneau et Lantheaume préparent l’édition d’un ouvrage collectif qui rend compte des résultats d’une enquête menée en Europe. Celle-ci est inspirée par la méthode simple et éprouvée qui consiste à inviter des élèves à raconter l’histoire de leur pays en quelques pages.

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Conscience historique des jeunes francophones d’Ottawa : sentiment d’appartenance franco-ontarienne et récit du passé.

Par Stéphane Lévesque, Jean-Philippe Croteau et Raphaël Gani.

Extrait: “Pour évaluer la conscience historique des jeunes francophones d’Ottawa, nous nous sommes inspirés de la méthode employée par Jocelyn Létourneau et Marc Robichaud dans leurs travaux respectifs sur les jeunes Québécois et les jeunes Acadiens.

Les premières études sur la conscience historique ont été réalisées à partir de questionnaires aux élèves pour sonder leurs connaissances ou leurs capacités d’analyse. Les travaux de Jocelyn Létourneau et de ses collaborateurs, ainsi que ceux de Marc Robichaud au Nouveau-Brunswick, ont plutôt privilégié une approche novatrice qui consiste à demander aux élèves de rédiger un récit historique (une histoire) afin de sonder leur vision du passé sous forme de narration.

Ces études ont révélé que les adolescents québécois et acadiens ont des rapports complexes avec le passé et disposent d’une conscience historique ancrée dans leur société d’appartenance. Cette conscience historique s’intègre au récit d’aventures d’un peuple caractérisé par sa cohérence et sa structure – ce qui n’exclut pas les clichés, les stéréotypes et les mythes historiques – et qui participe à sa construction identitaire.

Fait intéressant, l’adhésion à un récit narratif appartenant à un registre historique ou à un régime mémoriel commun nommé la « survivance » souffre de peu de discordances parmi les jeunes Québécois ou Acadiens, indépendamment des régionalismes.”

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Le court texte écrit par Stéphane Lévesque débute ainsi : “Imaginez que vous êtes de retour sur les bancs d’école et qu’on vous demande tout bonnement de raconter, en une page ou deux, l’histoire de votre pays, votre nation ou votre patrie comme vous la savez.

Bien que cet exercice de mise en récit du passé peut vous sembler anodine, il n’en demeure pas moins révélateur de la capacité des gens à mobiliser certains savoirs historiques entassés dans la mémoire dans la construction de sens, d’une narration qui lien le passé au présent.”

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Paul Zanazanian est professeur à l’Université McGill. Il s’intéresse à la vitalité de la communauté anglophone. Chez les leaders de cette communauté, Paul a sonder leur perception à l’égard de l’histoire du Québec. Il dévoilera le résultat de ses analyses au sein de deux conférences dans les prochains jours.

Paul Zanazanian, "Historical Consciousness and the Construction of Intergroup Attitudes: Quebec English-Speaking Community Leaders’ Views of Francophones when Historicizing the Past for Defining their Sense of Purpose Regarding Community Vitality and Civic Engagement. Paul Zanazanian", Colloque  Rencontres ambiguës: relations entre anglophones et francophones au Québec, Morrin Center, Samedi 28 mars, 9 H.

Paul Zanazanian, “Historical Consciousness and the Construction of Intergroup Attitudes: Quebec English-Speaking Community Leaders’ Views of Francophones when Historicizing the Past for Defining their Sense of Purpose Regarding Community Vitality and Civic Engagement”, Colloque Rencontres ambiguës: relations entre anglophones et francophones au Québec, Morrin Center, Samedi 28 mars, 9 H.

  • La deuxième conférence aura lieu à l’Université d’Ottawa le 30 mars à 18h.  Elle sera retransmise en direct à l’adresse suivante : http://connect.uottawa.ca/edu6504
Paul Zanazanian, "Blâmer les Francophones? Mémoires et récits historiques de leaders communautaires anglophones et la vitalité du Québec", Conférences de l’URÉ “Faire l’histoire”/ERU “Making History” SPEAKER SERIES – le 30 mars 2015.

Paul Zanazanian, “Blâmer les Francophones? Mémoires et récits historiques de leaders communautaires anglophones et la vitalité du Québec”,
Conférences de l’URÉ “Faire l’histoire”/ERU “Making History” SPEAKER SERIES – le 30 mars 2015.

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“J’ai formé le réseau HERMES History Education Research Network avec des collègues de la University of Newcastle. Nous partageons des intérêts sur la représentation historique, la conscience historique, les cultures historiques et la didactique de l’histoire. Nous avons récemment mis sur pied Historical Encounters, une revue scientifique électronique avec accès libre. Notre comité éditorial inclut plusieurs chercheurs de renom, dont plusieurs membres de THEN/HiER.

Nous avons aussi commencé un programme de recherche qui, en résumé, explore la question « Qui pensons-nous être? » Adaptant la méthodologie de recherche narrative du professeur canadien Jocelyn Létourneau, nous analysons présentement les récits produits par 105 futurs enseignants en histoire qui ont répondu à la directive : « Racontez-nous l’histoire de l’Australie dans vos mots. »

Les premiers résultats suggèrent que les guerres de l’histoire ont fortement influencé les récits de ces futurs enseignants, mais que ces récits peuvent tout autant adopter une vision extrêmement patriotique de Gallipoli que véhiculer une perspective lugubre du passé colonial. En 2015, nous nous associons avec Paul Zanazanian (Université McGill, Canada), Mark Sheehan (Victoria University, Wellington, Nouvelle-Zélande), Monika Vinterek (Université Dalarna, Suède) et Robert Thorp (Université Umeå, Suède) pour poursuivre ce travail dans le cadre d’une étude comparative internationale.

Nous avons aussi reçu du financement pour un projet qui vise à capter et disséminer les récits des jeunes Australiens sur la Grande Guerre. Leurs visions seront présentées dans de courts documentaires, filmés et diffusés sur iPhone ou iPad. Elles seront mises en évidence lors d’un visionnement public qui doit coïncider avec la célébration du centenaire de la campagne de Gallipoli en avril 2015. Ces vidéos nous permettront d’étudier des aspects de la conscience historique chez les jeunes et, à l’instar de nos autres projets, la façon dont les jeunes naviguent parmi les récits contradictoires sur le passé.”

Source : Bulletin THEN/HiER

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Dans LeMonde.fr du 27 juin 2014.

L’histoire de France vue par les jeunes : une succession de guerres

Que s’est-il passé en France entre le sacre de Clovis et l’élection de François Hollande ? Des guerres ! Alors que les collégiens planchent, vendredi 27 juin, sur l’épreuve d’histoire-géographie du brevet, une enquête menée auprès de 5 823 jeunes de 10 à 20 ans révèle que les conflits occupent, selon eux, une place prépondérante dans le roman national français. Pour leur enquête « La fabrication du commun. Récits de l’histoire nationale par des élèves », dont les premiers résultats commencent à être divulgués, les chercheurs du laboratoire Education, cultures, politique (ECP) ont demandé à ces jeunes Français de raconter par écrit, en moins de 45 minutes, l’histoire du pays.

Dans ces près de 6 000 textes, les faits militaires « tiennent une place très importante », relate Églantine Wuillot, enseignante associée à l’Institut français de l’éducation (IFE). Le terme « guerre » apparaît 8 392 fois au total. Il alimente 40 % des récits du primaire et 75 % de ceux du secondaire. Certains jeunes font preuve d’un redoutable esprit de synthèse : « Bref, les Français ont toujours été un peuple guerrier qui sert ses propres intérêts en temps d’expansion ou en temps d’occupation », s’est ainsi contenté d’écrire l’un d’eux. Selon un autre collégien, les vingt derniers siècles « se divisent en trois parties : l’avant-guerre, l’après-guerre, et la guerre ».

Pour lire le reste de l’article, cliquez sur l’image.

histoire de france enquête jeunes

 

Résumé du projet de recherche intitulé “La fabrication du commun / Récits de l’histoire nationale par des élèves :

Les 19 et 20 mai 2014 a eu lieu la première restitution publique d’une grande enquête portant sur 6000 récits nationaux d’élèves entre 10 et 20 ans. Trois années ont été nécessaires pour recueillir tous ces récits qui proviennent de différentes académies métropolitaines, de la Réunion, de Suisse, et de Corse. L’enquête est d’abord partie d’une idée et d’une expérience québécoises lancée par Jocelyn Letourneau. En France, avec  le laboratoire ECP (Education, cultures, politique, Université Lyon2), Françoise Lantheaume  a réuni une vingtaine de chercheurs/ses, d’enseignant-e-s,  formateurs/rices , accompagnés d’une miraculeuse statisticienne, et qui  ont travaillé ensemble pour transcrire, coder, discuter de ce corpus encore inégalé dans l’histoire de l’enseignement de l’histoire. Des séminaires ont jalonné ces trois années, parfois fastidieuses, toujours stimulantes afin de dégager des pistes et lignes de forces pour déchiffrer ces récits et poser des questions à l’enseignement. Ils ont été l’occasion de donner à cette enquête une dimension internationale en accueillant des chercheurs/ses de Catalogne, d’Allemagne, de Belgique et du Québec.

Pour écouter la présentation des résultats de ce projet de recherche.

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Jocelyn Létourneau, Raphaël Gani et Stéphane Lévesque, « “Tout a commencé par la défaite.” La guerre de Sept Ans dans la mémoire et la conscience historiques des Québécois », dans La Nouvelle-France en héritage, sous la dir. de Laurent Veyssière, Paris, Armand Colin, 311-327.

L’objet de ce texte est de montrer à quel point la Conquête, vieille de plus d’un quart de millénaire maintenant, reste prégnante dans la mémoire historique des Québécois (ce dont ils se souviennent à propos du passé) et structurante aussi de leur conscience historique (ce qu’ils produisent comme représentation globale de leur expérience dans le temps). Pour bâtir notre propos, on s’appuiera sur plusieurs enquêtes réalisées auprès de différents segments de la population québécoise, notamment les jeunes. Interrogés sous divers angles et à partir de questions variées, ceux-ci convergent souvent, dans leurs réponses, vers cet à énoncé emblématique d’une identité collective toujours travaillée par l’idée de contrariété, de difficulté ou de à malheur : «Tout a commencé par la défaite.

Lire le texte : “Tout a commencé par la défaite.”

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