
Dans une chronique signée par Christian Rioux ce matin, Michel Côté (photo en une), le directeur du Musée de la civilisation, déclare :
« Dans l’inconscient collectif, la Conquête demeure quelque chose d’extrêmement important. »
Rioux cite les propos de Côté dans le contexte d’une controverse diplomatique canado-française autour de l’exposition du Traité de Paris. Le Traité sera exposé au Musée de la civilisation du 23 septembre au 2 octobre 2014. Dans les mots de Rioux, ce traité « a mis fin, en 1763, à la guerre de Sept Ans et scellé la cession du Canada à l’Angleterre après la défaite des plaines d’Abraham ».
Rappelons l’étude menée par Létourneau, Gani et Lévesque, qui appuie l’affirmation de Michel Côté :
Pour les Québécois, la guerre de Sept Ans porte habituellement un nom précis, «la guerre de Conquête», et renvoie ordinairement à un fait cardinal spectaculaire : la bataille des plaines d’Abraham, affrontement que les Anglais – les Québécois le savent par tradition mémorielle ou connaissance familière – ont gagné.
Dans: Histoire du Québec Le Devoir