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Bientôt dans les cinémas, le documentaire L’empreinte propose des réponses à la question suivante : Notre rencontre historique avec les Premières Nations a-t-elle influencé l’identité québécoise?

Dans un article intitulé Lever le voile sur le “grand tabou de l’histoire du Québec”, une journaliste écrit : “Au fil du documentaire, le spectateur découvre que l’histoire du Québec n’est pas celle qui nous a été apprise sur les bancs d’école.”

Cette affirmation et le documentaire soulèvent l’enjeu de l’enseignement de l’histoire des Amérindiens, que ce soit à l’école mais aussi au cinéma.

Dans l’enquête Je me souviens?,  plus de 5000 élèves étaient invités à résumer l’histoire du Québec en une phrase.  Les élèves ont surtout appris et retenu que les Amérindiens se sont «faits avoir»:

  • Pour moi, l’aventure historique québécoise c’est un peuple, les Amérindiens, qui vivaient paisiblement dans la nature et qui se sont faits colonisés, modernisés, par des peuples européens
  • Il y a 30 000 ans les amérindiens sont venus à cet continent à des terres fertiles et des paysages splendides et en 500 ans nous l’avons détruit
  • Les Amérindiens vivaient en harmonie jusqu’à l’arrivée des blancs sur leur terre
  • Les Amérindiens se sont fait avoir
  • Injuste par rapport aux Amérindiens
  • Que les blancs à une époque étaient très injustes envers les autochtones
  • La rencontre entre plusieurs peuples (Amérindiens, Français, Anglais, Hollandais…), leurs conflits, leur alliances et leur cohabitation
  • Succession et amalgame autochtone, français, anglais, irlandais et depuis peu souverainiste !
  • Dead Indians and France can’t win a war
  • A big piece of land with Native indians that was taken over by the Europeans
  • European white men came to Quebec and took the land and resources from the natives and then formed a country
  • Les Français ont venu au Canada et battu les indiens et les anglais ont battu les français et les canadiens se sont qui reste
  • Discovery, natives, farming, complaining and hockey

Quel est le principal résultat de l’enquête Je me souviens? au sujet des réponses qui traitent des Amérindiens ? Jocelyn Létourneau écrit :

Un total de 121 jeunes, quelque soit leur niveau scolaire ou la langue dans laquelle ils reçoivent leur enseignement, ont, dans leurs formules, fait allusion aux Autochtones, à la question amérindienne ou aux Premières Nations. Ces énoncés représentent 4,4% du corpus principal, ce qui est assez peu. […]

La vision construite par les jeunes relativement aux Premières Nations se présente ainsi :

Vivant paisiblement et harmonieusement sur une terre splendide et fertile qu’ils occupaient depuis des lustres et qui leur apparte- nait, les Amérindiens ont été volés, envahis, abusés, colonisés, exploités et brisés, voire tués ou exterminés par les Européens qui ont été particulièrement injustes à leur égard en les chassant de leur territoire et en les effaçant de l’historicité québécoise.

Dans cette représentation historique, partagée par les francophones autant que par les anglophones, se trouve une représentation puissante de la condi- tion autochtone ancestrale : celle de l’Indien brave et généreux qui vit en concordance avec la nature abondante et qui, subissant le siège d’un enva- hisseur corrompu et méchant, est innocent, littéralement sans moyen, sinon passif à l’égard des actions néfastes commises par l’Autre contre lui. […]

On pourrait poser l’hypothèse que si les Amérindiens n’occupent pas davantage de place dans les formules produites par les jeunes, c’est parce que, dans les programmes d’histoire, ils disparaissent largement du théâtre du passé après la période des premiers contacts pour n’y revenir que tard au vingtième siècle. L’explication fait sens, mais ne suffit pas. Que les jeunes ne réfèrent pas beaucoup aux Amérindiens dans l’ultime phrase qu’ils commettent de l’expérience québécoise tient aussi à ce que, pour eux, il existe un vecteur plus déterminant ou essentiel dans cette aventure, soit le conflit (ou la relation tendue) entre francophones et anglophones.

La liste complète des énoncés qui abordent le sujet des Amérindiens se trouve ici.

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Dans: Je me souviens

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«Je vous dirais qu’il y a encore des préjugés, beaucoup d’Américains ont été habitués à lire l’histoire du Québec à travers les médias anglophones du Canada, il est temps qu’on la raconte nous-mêmes notre histoire et qu’on la raconte avec passion et fierté. C’est ce que je vais essayer de faire».

Source : Journal de Montréal

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Dans: Histoire du Québec

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“J’ai formé le réseau HERMES History Education Research Network avec des collègues de la University of Newcastle. Nous partageons des intérêts sur la représentation historique, la conscience historique, les cultures historiques et la didactique de l’histoire. Nous avons récemment mis sur pied Historical Encounters, une revue scientifique électronique avec accès libre. Notre comité éditorial inclut plusieurs chercheurs de renom, dont plusieurs membres de THEN/HiER.

Nous avons aussi commencé un programme de recherche qui, en résumé, explore la question « Qui pensons-nous être? » Adaptant la méthodologie de recherche narrative du professeur canadien Jocelyn Létourneau, nous analysons présentement les récits produits par 105 futurs enseignants en histoire qui ont répondu à la directive : « Racontez-nous l’histoire de l’Australie dans vos mots. »

Les premiers résultats suggèrent que les guerres de l’histoire ont fortement influencé les récits de ces futurs enseignants, mais que ces récits peuvent tout autant adopter une vision extrêmement patriotique de Gallipoli que véhiculer une perspective lugubre du passé colonial. En 2015, nous nous associons avec Paul Zanazanian (Université McGill, Canada), Mark Sheehan (Victoria University, Wellington, Nouvelle-Zélande), Monika Vinterek (Université Dalarna, Suède) et Robert Thorp (Université Umeå, Suède) pour poursuivre ce travail dans le cadre d’une étude comparative internationale.

Nous avons aussi reçu du financement pour un projet qui vise à capter et disséminer les récits des jeunes Australiens sur la Grande Guerre. Leurs visions seront présentées dans de courts documentaires, filmés et diffusés sur iPhone ou iPad. Elles seront mises en évidence lors d’un visionnement public qui doit coïncider avec la célébration du centenaire de la campagne de Gallipoli en avril 2015. Ces vidéos nous permettront d’étudier des aspects de la conscience historique chez les jeunes et, à l’instar de nos autres projets, la façon dont les jeunes naviguent parmi les récits contradictoires sur le passé.”

Source : Bulletin THEN/HiER

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Dans: Raconte-moi l'histoire du Québec

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Rencontré sur Facebook :

Si les Québécois connaissaient leur histoire

Si les Québécois connaissaient leur histoire…

Rencontré sur Twitter :

En cherchant la source de cette phrase, on trouve :

L’historien Marcel Tessier a reçu dimanche le Prix du Grand Patriote 2001, remis par la Société-Saint-Jean-Baptiste.

La Société veut ainsi souligner ses talents de vulgarisateur de l’histoire nationale et de grand défenseur de la cause souverainiste.

M. Tessier s’est dit très honoré de recevoir un tel hommage, à 67 ans. Il en a profité pour déplorer les lacunes dans l’enseignement de l’histoire. «Si les Québécois connaissaient leur histoire, ils seraient souverains depuis longtemps!», s’est-il exclamé.

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Dans: Ignorance de l'histoire du Québec

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Dans un colloque au Morrin Center à Québec, Jocelyn Létourneau présidera une séance comprenant Paul Zanazanian.

Professeur à McGill, Dr. Zanazanian présentera l’état de ces travaux portant sur la conscience historique chez les anglophones québécois, à partir d’une méthode où ces derniers étaient invités à raconter l’histoire du Québec.

Samedi 28 mars / Saturday March 28

9 h – 10 h 30 : Les constructions de la mémoire et de l’histoire des relations entre anglophones et francophones / Memorial and historical constructions of anglophone-francophone relations

Président de séance / Session Chair : Jocelyn Létourneau, Université Laval

• Thomas Chapais, historien de la bonne entente? / Damien-Claude Bélanger, Université d’Ottawa.

• Une histoire pour tous: Québécois Historians Confront the Challenge of Defining an Inclusive National Past. / Scott Fleming, Queen’s University.

• Historical Consciousness and the Construction of Intergroup Attitudes: Quebec EnglishSpeaking Community Leaders’ Views of Francophones when Historicizing the Past for Defining their Sense of Purpose Regarding Community Vitality and Civic Engagement. / Paul Zanazanian, McGill University.

Cliquer pour accéder au site web du colloque

Cliquer pour accéder au site web du colloque

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Dans: Conférence

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L’humoriste Martin Mallette : “La merveille d’Hochelag. J’écris des blagues pour gagner ma vie. Bénévolement sur Twitter. Backstreet Boy de karaoké. Comme Peter Pan, j’ai un pays imaginaire.”

Sa blague :

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Dans: Ignorance de l'histoire du Québec

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Question :

Bonjour Anne,

J’ai acheté ton livre et la première phrase du quatrième de couverture a piqué ma curiosité.

Tu dis qu’ “on connait l’histoire du Québec”. Cela m’intéresse, car cette affirmation va à l’encontre du sens commun : on dit plutôt que les gens ne connaissent pas l’histoire du Québec. Pour ma part et à partir de mes recherches, je suis plutôt de ton avis. Donc, je me distancie des propos de J.-F. Nadeau du Devoir, qui a commenté ton livre récemment. La première phrase de son article conteste la première phrase de ton livre! (Le pari tout simple de la réalisatrice Anne de Léan est de servir aux lecteurs des fragments très digestes de l’histoire du Québec contemporain, tenue à tort ici pour bien connue.)

Ainsi, j’aimerais avoir ton avis. Selon toi, les Québécois connaissent-ils l’histoire – avec un grand H – du Québec contemporain?  Merci.

***

Réponse : 

Tout d’abord, je dois préciser que je n’ai pas de formation en histoire alors il est difficile pour moi de m’avancer en me basant sur des faits et statistiques. J’y vais donc par instinct et suite à la démarche que j’ai dû faire pour mon livre Sans faire d’histoire

Comme les informations que je cherchais dans le cadre de la rédaction de mon livre étaient très pointues et surtout, difficile à trouver, j’ai passé quelques mois –  voire années – à discuter de l’histoire contemporaine avec les gens autour de moi. Ce qui m’a le plus marqué lors de cette démarche, c’est à quel point les gens en savent beaucoup plus qu’ils ne le croient. Ils n’ont peut-être pas tous les détails et les dates en tête mais lorsqu’on parle d’un événement important de l’histoire contemporaine, il y souvent des souvenirs, des impressions, des “ah oui, est-ce que c’était quand…?”.

L’histoire contemporaine semble marquer ceux qui la vivent, elle est racontée et transmise aussi, et les gens en gardent des souvenirs. C’est un peu ce que j’ai voulu faire avec mon livre: aborder l’histoire contemporaine du Québec par des faits moins connus qui frappent l’imaginaire et ainsi donner le goût aux gens d’en connaître plus.

Je crois donc que oui, les Québécois connaissent l’histoire contemporaine – peut-être plus qu’ils ne le pensent!

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Dans: Articles

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HST-3900

REVISITER L’HISTOIRE DU QUÉBEC

Jocelyn Létourneau

DKN-5167 ; jocelyn.letourneau@celat.ulaval.ca

(version téléchargeable)

OBJECTIF

Ce cours s’adresse à ceux qui se destinent à l’enseignement de l’histoire du Québec au cycle secondaire. Il entend permettre à ses participants de développer des modes de compréhension du passé québécois qui leur fasse voir autrement l’expérience historique de cette société pour la présenter de manière inaccoutumée à leurs élèves.

CONTENU

Le cours est fondé sur une recherche inédite du professeur touchant la conscience historique des jeunes Québécois (www.tonhistoireduquebec.ca). Au su du constat principal de cette recherche – «les jeunes savent sans connaître» –, il s’agit de voir comment on peut amener les élèves à se détacher d’un ensemble de visions d’histoire sur le Québec. Il s’agit de voir aussi comment, à partir d’une prise en compte des avancées de la recherche savante et sur la base d’une démarche pédagogique particulière, on peut les amener à découvrir de nouvelles interprétations d’ensemble sur le passé québécois, façon de complexifier la conscience qu’ils ont de l’expérience historique de cette société.

Dans ce contexte, les participants du cours seront invités à s’attaquer à deux mythistoires (parmi plusieurs mythistoires identifiés ; voir plus loin) prégnants dans la conscience collective québécoise. Partant de là, il leur faudra, en effectuant une recherche documentaire, élaborer une contre-vision d’histoire qui, fondée dans les nuances du passé, puisse être offerte aux élèves afin de les mener hors des bornages des mythistoires préalablement identifiés. Pareille finalité suppose évidemment la confection d’une démarche pédagogique conséquente, tâche que les participants du cours auront également à assumer.

FONCTIONNEMENT

Le cours sera divisé en deux parties, la première comportant 3 séances, la deuxième en incluant une dizaine.

Les 3 premières séances du cours permettront au professeur, à partir de ses recherches récentes, de poser concrètement le problème de l’enseignement de l’histoire à des élèves du secondaire dans le contexte du débat insistant, en vigueur depuis plusieurs années au Québec, sur les contenus de formation (connaissances et compétences) à transmettre aux jeunes du deuxième cycle du secondaire.

Les 10 séances suivantes offriront aux étudiants la possibilité de développer et de présenter des contenus de formation et des démarches pédagogiques qui tiennent compte de la situation réelle des élèves arrivant dans une classe d’histoire en 3e ou 4e secondaire, élèves qui, parfois, sont dotés d’un savoir préalable (y compris de manière latente) ou de visions fortes à défaut d’être pleines, mais qui, parfois aussi, sont peu ou ne sont pas intéressés par l’étude du passé, à moins de souscrire à l’apprentissage de cette matière pour une raison utilitaire, qui est de réussir le cours en vue d’obtenir leur diplôme d’études secondaires !

ÉVALUATION

Les étudiants auront à produire trois travaux courts totalisant une seizaine de pages à simple interligne.

Le premier travail (4 pages à simple interligne ; 30% de la note finale) prendra la forme d’un essai personnel sur le thème «Quelle histoire enseigner aux jeunes et comment l’enseigner ?» Au terme de quatre années d’études universitaires, il est attendu du futur enseignant qu’il ait réfléchi sur les tenants et aboutissants de sa pratique professionnelle et que, fort de ses lectures théoriques et expériences de terrain, il soit capable d’énoncer sa philosophie en la matière, laquelle, le cas échéant, pourra être critique par rapport à la position avancée par le professeur dans ses derniers textes, qui est de dire que les jeunes n’arrivent pas vierges intellectuellement en classe et qu’il faut composer avec cette donne dans la conceptualisation et l’accomplissement de l’acte pédagogique (cf. lectures assignées à la séance du 20 janvier).

Critères d’évaluation du travail : originalité de la réflexion ; valeur de l’argumentation ; rigueur de l’exposé ; pertinence des exemples ; clarté du texte ; élégance de la présentation. Les barèmes du Département des sciences historiques s’appliqueront à la qualité orthographique des textes. Toute forme de plagiat est à proscrire.

Date ultime de remise du travail : 3 février 2015, 12h30.

Les deux autres travaux (identifiés en tant que travail n° 2 et travail n° 3) seront longs de 6 pages à simple interligne. Le travail n° 2 sera le produit d’une démarche d’équipe (2 personnes) et comptera pour 30% de la note finale. Le travail n° 3 sera l’aboutissement d’un effort individuel ; 40% des points lui seront attribués.

À la suite du brassage d’idées orchestré lors de la séance du 3 février, qui donnera lieu à l’identification de 39 mythistoires autour desquels se structurent les connaissances et s’organise la conscience historique des Québécois, y compris celles de bien des jeunes

Québécois, chaque équipe (13 au total) et chaque étudiant (26 au total) aura à choisir un mythistoire qui formera le point de départ de son travail. L’un de ces mythistoires touchera la période chronologique couverte par le nouveau programme Histoire du Québecet du Canada en 3e secondaire, soit les années 1500-1840 ; le deuxième mythistoire sera en lien avec la période chronologique couverte par le programme en 4esecondaire (1840 à nos jours).

Similaire dans le cas des deux travaux, le devoir étudiant consistera à proposer un contenu de formation (stock de connaissances et lot de compétences) et à décrire une séquence d’enseignement (démarche pédagogique, y compris les matériaux didactiques utilisés et les exercices programmés pour atteindre les objectifs fixés, bibliographie en sus) qui, partant du mythistoire identifié, visera à le débâtir pour permettre à l’élève de s’affranchir d’une vision d’histoire souvent simpliste et limitée, voire erronée, et passer à un point de vue historique plus complexe et nuancé (cf. le texte intitulé : «Pour une pragmatique de l’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire…», mentionné dans les lectures afférentes à la séance du 20 janvier).

Chaque équipe et chaque étudiant devra obligatoirement rencontrer le professeur au moins une fois pour discuter de l’avancement de l’un et l’autre des travaux n° 2 et n° 3.

Critères d’évaluation : rigueur de la démarche ; originalité des méthodes ; cohérence du plan d’enseignement ; pertinence des matériaux utilisés ; bien-fondé des exercices pratiques suggérés. Les barèmes du Département des sciences historiques s’appliqueront à la qualité orthographique des textes. Toute forme de plagiat est à proscrire.

Date de remise initiale du travail n° 2 : trois jours avant sa discussion en classe (ex. : pour une discussion du travail n° 2 le 17 février, remise du devoir le 14. Date finale de remise de ce travail : 17 mars 2015, 12h30.

Idem dans le cas du travail n° 3. Date finale de remise : 17 avril 2015, 17h00.

À noter que les travaux n° 2 et n° 3, dans leurs versions de brouillon, seront transmis sur un mode électronique à tous les étudiants du cours pour en faciliter la discussion lors des séances prévues entre le 17 février et le 14 avril. De 25 à 30 minutes seront accordées à la discussion de chaque travail, qu’il soit produit en équipe ou individuellement ; entre 3 et 6 travaux seront discutés selon les séances. La présence en classe de tous les étudiants est obligatoire pour chacune des séances où des travaux seront discutés. Une absence injustifiée sera sanctionnée.

À la fin du cours, les versions finales des textes seront déposées dans une dropbox accessible à tous les étudiants. Chacun pourra ainsi se doter de 39 leçons d’histoire pertinentesau nouveau cours Histoire du Québec et du Canada.

CALENDRIER DES SÉANCES

13 janvier : Présentation du cours

20 janvier :Les jeunes, l’histoire du Québec et son enseignement : résultats d’une recherche pionnière et leçons pédagogiques à tirer

27 janvier : Quelle histoire de l’expérience historique québécoise ? Le débat sur le programme Histoire et éducation à la citoyenneté et son remplacement par un nouveau programme

3 février : L’histoire du Québec en 42 tableaux mythistoriques : séance de brassage d’idées

10 février : Deux mythistoires tenaces : les rapports Anglais/Français ; la Grande Noirceur duplesssiste avec, respectivement, Alex Tremblay et Alexandre Turgeon

17 février : 3 tableaux d’équipe (1500-1608)

24 février : 4 tableaux d’équipe (1608-1760)

3 mars : Semaine de lectures

10 mars : 4 tableaux d’équipe (1760-1791)

17 mars : 5 tableaux individuels (1791-1840)

24 mars : 5 tableaux individuels (1840-1914)

31 mars : 5 tableaux individuels (1914-1945)

7 avril : 5 tableaux individuels (1945-1980)

14 avril : 6 tableaux individuels (1980-2015)

LECTURES

20 janvier

27 janvier

3 février

  • Cette séance ne requiert pas de lecture particulière. Il est toutefois attendu des étudiants qu’ils aient préparé la séance par de petites enquêtes de terrain menée auprès d’amis ou d’élèves de même que par un effort d’introspection («Que sais-je moi-même à propos de l’histoire du Québec qui pourrait relever du myhtistoire plutôt que de l’histoire ? Me souviens-je d’une situation vécue en classe qui nourrirait une éventuelle démarche pédagogique visant à déconstruire un mythistoire pour, à la place, proposer une représentation plus nuancée du passé du Québec ?»).

10 février

BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE

Ouvrages de synthèse

  • Baillargeon, Denyse. Brève histoire des femmes au Québec. Montréal, Boréal, 2012.
  • Balthazar, Louis. Nouveau bilan du nationalisme au Québec. Montréal, VLB, 2013.
  • Beaulieu, Alain. Les Autochtones du Québec. Montréal/Québec, Fides/Musée de la civilisation, 2000.
  • Biron, Michel, François Dumont, et Élisabeth Nardout-Lafarge. Histoire de la littérature québécoise. Montréal, Boréal, 2007.
  • Charland, Jean-Pierre. Histoire de l’éducation au Québec. De l’ombre du clocher à l’économie du savoir. Saint-Laurent, Éditions du Renouveau pédagogique, 2005.
  • Ferretti, Lucia. Brève histoire de l’Église catholique au Québec. Montréal, Boréal, 1999.
  • Dickinson, John A., et Brian Young. Brève histoire socio-économique du Québec. Sillery, Septentrion, 2009.
  • Frenette, Yves. Brève histoire des Canadiens français. Montréal, Boréal, 1998.
  • Georgeault, Pierre, et Michel Plourde, dir. Le français au Québec. 400 ans d’histoire et de vie. Québec, Conseil supérieur de la langue française, 2008.
  • Gervais, Stephan, Christopher Kirkey, et Jarrett Rudy, dir. Quebec Questions. Quebec Studies for the Twenty-First Century. Toronto, Oxford University Press, 2011.
  • Gossage, Peter, et Jack I. Little. Tradition & Modernity. An Illustrated History of Quebec. Toronto, Oxford University Press, 2012.
  • Graveline, Pierre, dir. Dix journées qui ont fait le Québec. Montréal, VLB, 2013.
  • Greer. Allan. La Nouvelle-France et le monde. Montréal, Boréal, 2009.6
  • Greer, Allan. Brève histoire des peuples de la Nouvelle-France. Montréal, Boréal, 1998.
  • Grenier, Benoît. Brève histoire du régime seigneurial. Montréal, Boréal, 2012.
  • Havard, Gilles, et Cécile Vidal. Histoire de l’Amérique française. Paris, Flammarion, 2008.
  • Histoire du catholicisme québécois. 3 tomes. Montréal, Boréal Express, 1984.
  • Lacoursière, Jacques, Jean Provencher, et Denis Vaugeois. Canada-Québec, 1534-2000. Québec, Septentrion, 2001.
  • Lacoursière, Jacques. Histoire populaire du Québec. 5 tomes. Québec, Septentrion, 1995.
  • Létourneau, Jocelyn. Le Québec entre son passé et ses passages. Montréal, Fides, 2010.
  • Létourneau, Jocelyn. Que veulent vraiment les Québécois ? Regard sur l’intention nationale au Québec (français) d’hier à aujourd’hui. Montréal, Boréal, 2006.
  • Létourneau, Jocelyn. Le Québec, les Québécois : un parcours historique. Montréal/Québec, Fides/Musée de la civilisation, 2004.
  • Linteau, Paul-André. Brève histoire de Montréal. Montréal, Boréal, 2007.
  • Linteau, Paul-André. Histoire du Canada. Paris, Presses universitaires de France, 1994.
  • Linteau, Paul-André, René Durocher, et Jean-Claude Robert. Histoire du Québec contemporain. 2 tomes. Montréal, Boréal, 1989.
  • Moisan, Sabrina, et Jean-Pierre Charland. L’Histoire du Québec en 30 secondes. Les événements les plus marquants, expliqués en moins d’une minute. Montréal, Hurtubise, 2014.
  • Morin, Jacques-Yvan, et José Woehrling. Les constitutions du Canada et du Québec, du régime français à nos jours. Montréal, Thémis, 1994.
  • Rouillard, Jacques. Le syndicalisme québécois : deux siècles d’histoire. Montréal, Boréal, 2004.
  • Roy, Fernande. Histoire des idéologies au Québec au XIXe et XXe siècles. Montréal, Boréal, 1993.
  • Silver, Arthur, avec John Meisel, et Guy Rocher. Si je me souviens bien / As I recall. Montréal, IRPP, 1999.
  • Trudel, Marcel. Mythes et réalités dans l’histoire du Québec. 5 tomes. Montréal, Hurtubise, 2001-2010.
  • Vallières, Marc. Québec. Québec, Presses de l’Université Laval, 2010.

• Atlas historiques

  • Atlas historique du Canada. 3 tomes. Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1987.
  • Courville, Serge, Jean-Claude Robert, et Normand Séguin. Atlas historique du Québec. Le pays laurentien aux XIXe siècle. Québec, PUL, 1995.
  • Frenette, Yves, Étienne Rivard, et Marc St-Hilaire. La francophonie nord-américaine. Québec, PUL, 2012.
  • Robert, Jean-Claude. Atlas historique de Montréal. Montréal, Art global/Libre expression, 1995.

• Sites Internet d’intérêt

 

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Sur le site web de THEN/HiER : “Connaissez-vous le premier Premier ministre du Québec? Souffre-t-on d’une ignorance collective ou serait-ce plutôt que certaines personnes voudraient bien nous le faire croire? Raphaël Gani propose d’analyser dans le détail les fameux sondages visant à questionner les citoyens sur leurs connaissances historiques.”

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Glané sur YouTube : “Vous voulez apprendre l’histoire du Québec rapidement ? Un image vaut mille mots. Bon visionnement ! Désolé pour la qualité des images.”

Images et perception de l’histoire du Québec : pour en savoir plus au sujet d’un projet de recherche qui vise à identifier les images les plus représentatives de l’histoire du Québec, selon les Québécois et les gens d’ailleurs.

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