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Dans le journal Le Soleil du 2 juillet 2014.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Yves Bolduc, a précisé que le cours obligatoire d’histoire du Québec que voulait mettre en place le précédent gouvernement sera remplacé par un cours facultatif. M. Bolduc a justifié sa décision en affirmant que le cours obligatoire était une «décision politique» et «idéologique».

Dans La Presse Canadienne du 2 juillet 2014.

Le ministre a par ailleurs défendu la décision du gouvernement de saborder le cours d’histoire obligatoire au collégial que voulait mettre sur pied le précédent gouvernement Marois. Yves Bolduc y voit un choix idéologique de son prédécesseur péquiste Pierre Duchesne, mais Véronique Hivon considère que les libéraux procèdent à une dévalorisation de l’histoire et rappelle que la plus récente réforme a imposé deux cours d’anglais, sans que cela ne soit jugé comme idéologique.

«Il n’y a rien de scandaleux à penser que les étudiants du collégial puissent avoir un cours d’histoire obligatoire si on a décidé que pour parfaire la formation en anglais il fallait mettre deux cours d’anglais au collégial, a-t-elle argué. (…) Je trouve la réponse du ministre fascinante. Il est en train de nous dire qu’un cours d’histoire est une décision politique, alors que c’est fondamental pour toute nation qui se respecte de connaître son histoire.»

Yves Bolduc n’a pas fléchi. Selon lui personne ne voulait de ce cours, un choix partisan du PQ et de son ministre Pierre Duchesne.

«Il (Pierre Duchesne) n’avait qu’une obsession en tête, ce n’était pas l’éducation, c’était comment faire pour que le Québec se sépare», a-t-il dit.

Réaction de la porte-parole de l’opposition officielle en culture & comm., enseignement supérieur & recherche et soins de fin de vie.

 

Le projet du Parti Québécois pour un cours obligatoire d’histoire du Québec contemporain au Cégep se trouve dans le document suivant.

Com2013-09-02_Feuillet_ImplantationCoursHistoire_QuebecContemporain-page-001

 

Enfin, voici les résultats de deux sondages d’envergure portant sur l’implantation au cégep d’un cours obligatoire d’histoire du Québec.

Le premier sondage a été mandaté par la Fondation Lionel-Groulx et “a été réalisée par sondage Internet auprès d’un échantillon représentatif de 912 Québécois(e)s. Les entrevues ont été effectuées les 21 et 22 mars 2012.”

L’enseignement de l’histoire du Québec sondage Lionel Groulx-page-001

 

Le deuxième sondage a été mandaté par l’Association d’études canadiennes et a été réalisé via Internet le 1er et 2 octobre 2013 auprès de 1000 Québécois. Les répondants devaient choisir l’énoncé qui correspondait le mieux à leur opinion (voir les chiffres rouge).

Le gouvernement du Québec propose que les cégeps introduisent un cours obligatoire sur l’histoire nationale du Québec. Lequel des énoncés qui suivent correspond le mieux à votre point de vue sur la proposition?

Total

Homme

Femme

Franco.

Non-franco.

Avec

enfant (s)

Sans

enfant

Total pondéré  

1000

486

514

781

217

254

739

Le cours obligatoire devrait se limiter à l’histoire du Québec seulement.

17%

18%

15%

20%

6%

16%

17%

Le cours devrait porter sur l’histoire du Québec et du Canada.

21%

21%

21%

23%

15%

18%

22%

Le cours devrait porter sur l’histoire du monde et du Québec.

7%

6%

7%

8%

3%

4%

8%

 

Total

Homme

Femme

Franco.

Non-franco.

Avec

enfant (s)

Sans

enfant

Le cours devrait porter sur l’histoire du monde, du Canada et du Québec.

31%

33%

29%

29%

39%

28%

32%

Les cours d’histoire au cégep devraient être facultatifs et non obligatoires.

21%

18%

23%

16%

35%

28%

18%

Je ne sais pas.

3%

3%

4%

3%

2%

4%

3%

Je préfère ne pas répondre.

1%

2%

0%

1%

0%

1%

1%

Comment les cégépiens résument-ils l’histoire du Québec en une phrase ?

 

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Dans: Enseignement de l'histoire du Québec

Jocelyn Létourneau, Se souvenir du Québec, Perspectives, 11 (printemps | spring 2014), p. 6-8.

Résumé de l’article: “J’ai longuement médité sur le paradoxe qui veut que les jeunes Québécois, sans bien connaître le passé de leur société, aient néanmoins une vision assez forte de l’histoire du Québec. À quoi attribuer ce fait qui ne leur est d’ailleurs pas spécifique ?”

Pour lire le reste de l’article, cliquer sur l’image.

je me souviens du québec jocelyn létourneau perspectives

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Dans: Je me souviens

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67e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française.

8 h 30 à 10 h 00, vendredi 19 octobre 2014, Château Laurier, Québec.

Table ronde – L’histoire du Québec à l’école secondaire : quelle histoire enseigner ?

  • Denyse Baillargeon, Université de Montréal
  • Jean-François Cardin, Université Laval
  • Jocelyn Létourneau, Université Laval / CÉLAT
  • Julien Prud’homme, Université du Québec à Montréal / Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie

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Dans: Enseignement de l'histoire du Québec

Billet de blogue publie sur le site de THEN/HiER, par Raphaël Gani.

Pour évaluer le savoir historique chez les jeunes et les moins jeunes, deux principaux types de sondages sont employés. Le premier type de sondage évalue les connaissances historiques par des questions comme « Qui a été le tout premier premier ministre de l’histoire du Québec ? » Ce type de sondage fait régulièrement la manchette et aboutit systématiquement à des constats d’amnésie collective, c’est-à-dire qu’on découvre que les gens ne connaissent à peu près pas les personnages et les évènements marquants de leur histoire nationale. Autrement dit, 94% des Québécois interrogés en 2011 ne connaissaient pas le nom de leur premier premier ministre.

Cliquer sur l’image pour lire la suite :

raphaël gani enseignement histoire sondage

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Dans: Enseignement de l'histoire du Québec

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Le Congrès de l’Association des professeures et professeurs d’histoire des collèges du Québec (APHCQ) se déroule du 28 au 30 mai au Cégep André-Laurendeau, sous le thème L’histoire du Québec : je m’en souviens. Voici le programme du Congrès, qui contient une page publicitaire consacrée au livre Je me souviens?.

Plusieurs conférences sont prometteuses, dont celle de Sabrina Moisan, intitulée “Enseigner l’histoire du Québec sans reproduire les manquements de la mémoire collective”. Sabrina a participé aux premières études qui ont menées à la production du livre Je me souviens?.

Du travail de Moisan et de Létourneau découle un article majeur dont les retombées sont importantes: non seulement le texte est amplement cité et repris, mais il amène les décideurs à se pencher sur la configuration de l’imaginaire historique des jeunes Québécois. À la suite de ce texte, l’«ignorance» supposée des jeunes n’est plus conceptualisée comme un vide qu’il faut combler, mais comme un plein sur lequel on peut intervenir. [On trouve ce passage dans la section Le livre]

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Dans: Conférence

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Présentation au séminaire d’études avancées de Charles Heimberg, à l’Université de Genève; les 31 mars et 1er avril, pour deux conférences.

Extrait. Il est certaines réalités connues depuis longtemps par les spécialistes du monde de l’éducation qui semblent ne plus tenir lorsqu’il s’agit d’élaborer une stratégie d’apprentissage de l’histoire pour les élèves du secondaire. Malgré beaucoup d’expérience en la matière, on procède en effet comme si les jeunes étaient des cruches à remplir ; comme si le savoir qui leur était communiqué s’imprimait automatiquement et intégralement dans leur mémoire ; comme si la passion pure motivait leur souci d’apprentissage ; et comme s’ils étaient naturellement attirés par la complexité des choses. Sans douter qu’il y ait des jeunes qui correspondent au modèle de l’ado à l’esprit immaculé, faisant le plein de ce qui lui est transmis en classe, magnétisé par l’histoire et fasciné par les complications du passé, la vérité est que la très grande majorité des teenagers ne rencontrent pas cet idéal.

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Dans: Conférence Enseignement de l'histoire

Article paru de le journal Au fil des événements, le 27 mars 2014.

[…] «En 2014, on ne peut plus enseigner l’histoire de la même façon qu’avant, affirme le chercheur. La formation en histoire à l’école secondaire doit avoir pour but de transmettre aux jeunes un savoir de base, et non d’en faire des spécialistes ou des encyclopédistes. Il y en aura toujours pour dire que les jeunes ne connaîtront jamais assez l’histoire ou ne sauront jamais ce qu’il est important de connaître à propos du passé. Or, les jeunes ne vivent pas dans le passé, mais dans le présent… »

Pour le reste de l’article, cliquez sur l’image:

dans le fil

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Dans: Je me souviens Revue de presse

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