Archives pour la catégorie Conférence

Le 19 septembre, Jocelyn Létourneau présentera une conférence inspirée du thème des “représentations contemporaines du passé et silences”, dans le cadre du colloque Histoire canadienne à la croisée des cheminstenu au Musée canadien de l’histoire.

Vendredi 19 septembre 2014

Panel — représentations contemporaines du passé et silences
Théâtre du Musée canadien de l’histoire
13 h — 15 h

  • Morgan Baillargeon, Ph. D., conservateur d’ethnologie des Plaines, Musée canadien de l’histoire

  • Jocelyn Létourneau, Ph. D., Chaire de recherche du Canada en histoire et économie politique du Québec contemporain, Université Laval & Stéphane Lévesque, Ph. D., professeur agrégé, directeur du Laboratoire d’histoire virtuelle, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa

  • Louis Helbig, M.Sc. auteur canadien, artiste, photographe aérien

  • Président : Timothy Stanley, Ph. D., doyen intérimaire, Faculté des études supérieures et postdoctorales, Université d’Ottawa

Le programme du colloque.

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Résumé d’une présentation qui sera donnée par Jocelyn Létourneau à Montréal, le 19 novembre, dans le cadre du congrès organisé par l’American Council for Québec Studies.

“La jeunesse québécoise est au cœur d’un paradoxe.

Si on demande aux jeunes de résumer l’histoire du Québec en une phrase ou une formule, la majorité fait usage du script de la nation-victime ou de la nation-inachevée pour exprimer sa vision des choses. À la suite des dernières élections provinciales, on affirme cependant, sondages à l’appui, que les jeunes délaissent l’idée d’indépendance pour envisager le parcours à venir du Québec, ce qui pourrait laisser croire qu’ils s’exilent tranquillement de la représentation canonique du Québec en tant que nation-manquée.

On s’interroge : y a-t-il de nos jours dissociation entre conscience historique et conscience politique chez les jeunes Québécois ? Où les jeunes se situent-ils entre le passé et l’avenir de leur société ?

La réponse la plus juste pourrait bien résider dans le fait que les jeunes veulent passer à l’avenir et que, sur le plan des visions historiques comme sur celui des projets futurs concernant le Québec, ils sont, à l’instar de bien des Québécois, en attente ou à la recherche de nouveaux paradigmes pour penser l’espace d’expérience et l’horizon d’attente de leur société.

La communication consistera à argumenter sur cette volonté de passage au sein de la jeunesse québécoise.”

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Le Congrès de l’Association des professeures et professeurs d’histoire des collèges du Québec (APHCQ) se déroule du 28 au 30 mai au Cégep André-Laurendeau, sous le thème L’histoire du Québec : je m’en souviens. Voici le programme du Congrès, qui contient une page publicitaire consacrée au livre Je me souviens?.

Plusieurs conférences sont prometteuses, dont celle de Sabrina Moisan, intitulée “Enseigner l’histoire du Québec sans reproduire les manquements de la mémoire collective”. Sabrina a participé aux premières études qui ont menées à la production du livre Je me souviens?.

Du travail de Moisan et de Létourneau découle un article majeur dont les retombées sont importantes: non seulement le texte est amplement cité et repris, mais il amène les décideurs à se pencher sur la configuration de l’imaginaire historique des jeunes Québécois. À la suite de ce texte, l’«ignorance» supposée des jeunes n’est plus conceptualisée comme un vide qu’il faut combler, mais comme un plein sur lequel on peut intervenir. [On trouve ce passage dans la section Le livre]

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Jocelyn Létourneau est présentement Boursier du Collegium de Lyon. Lors de son séjour à l’École Normale Supérieure de Lyon, de février à juillet 2014, il poursuit un projet de recherche intitulé « Relation au passé et conscience historique chez les jeunes : Le cas du Québec en comparaison de cas européens ». Voici un résumé de ce projet.

Les jeunes Québécois, dit-on souvent, sont ignorants du passé de leur société. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas de vision d’ensemble de l’expérience québécoise dans le temps. À cet égard, les sondages qui font état d’un déficit apparent du savoir historique chez les jeunes pourraient cacher l’essentiel. C’est cette hypothèse inaccoutumée – soit que les jeunes, malgré leurs lacunes en matière de connaissances historiques, se font une idée assez forte de ce que fut l’histoire du Québec – que j’ai voulu vérifier en menant, depuis une dizaine d’années, une enquête exhaustive sur les représentations qu’ils offrent du parcours de leur société dans le temps. Simple, la question posée aux jeunes («Raconte-moi l’histoire du Québec comme tu la connais, depuis le début») s’est révélée particulièrement efficace pour susciter chez eux la production de courts récits d’histoire du Québec – plus de 5000 textes amassés jusqu’à maintenant.

Le présent projet vise à maximiser les potentialités empiriques, mais surtout théoriques, de cette recherche originale en vue de cerner la forme et le fond, d’une part, et de saisir le mode de développement, d’autre part, de la conscience historique collective des jeunes Québécois, dont on sait l’importance qu’elle revêt dans la formation de leur conscience citoyenne au présent.

L’intérêt d’un séjour au Collegium de Lyon vient du fait qu’une équipe de recherche basée à l’Université Lumière-2 s’active sur un projet parent au nôtre. Il est à prévoir d’intéressantes comparaisons entre le cas québécois et des cas européens.

  • Dans le cadre de ce projet de recherche, Létourneau offre une conférence le 17 avril 2014, de 14h00 à 16h00 @ École Normale Supérieure de Lyon (Salle R-143 / Bât. Recherche).

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Présentation au séminaire d’études avancées de Charles Heimberg, à l’Université de Genève; les 31 mars et 1er avril, pour deux conférences.

Extrait. Il est certaines réalités connues depuis longtemps par les spécialistes du monde de l’éducation qui semblent ne plus tenir lorsqu’il s’agit d’élaborer une stratégie d’apprentissage de l’histoire pour les élèves du secondaire. Malgré beaucoup d’expérience en la matière, on procède en effet comme si les jeunes étaient des cruches à remplir ; comme si le savoir qui leur était communiqué s’imprimait automatiquement et intégralement dans leur mémoire ; comme si la passion pure motivait leur souci d’apprentissage ; et comme s’ils étaient naturellement attirés par la complexité des choses. Sans douter qu’il y ait des jeunes qui correspondent au modèle de l’ado à l’esprit immaculé, faisant le plein de ce qui lui est transmis en classe, magnétisé par l’histoire et fasciné par les complications du passé, la vérité est que la très grande majorité des teenagers ne rencontrent pas cet idéal.

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