Archives du mot-clé Jocelyn Létourneau

Plusieurs dates ne s’oublient pas.

Un récent article du Soleil débutait ainsi: “1534, 1608, 1763, 1867… Certaines dates nous restent en tête après les cours d’histoire du Québec et du Canada.”

Sur Twitter hier, on retrouvait la majorité de ces dates gravées non pas dans la mémoire, mais sur des avant-bras:

Aussi, on retrouve aussi ces dates dans un récit caricatural de l’histoire du Québec produit au début du mois d’octobre:

Ces exemples récents sont à mettre en perspective avec les résultats d’une enquête menée par Jocelyn Létourneau au Musée de la civilisation en 2004. Par voie de questionnaire, 484 visiteurs du Musée ont répondu à la question suivante : “Identifiez jusqu’à 10 événements qui, selon vous, ont marqué l’histoire du Québec depuis le début jusqu’à nos jours”. Les résultats de l’enquête se trouvent dans le livre Je me souviens? dont voici un extrait. Les résultats rapportés concernent des événements qui ont récolté plus de 10 mentions.

L'inventaire des événements historiques cités permet de voir émerger les grandes lignes du récit accrédité de l'expérience québécoise, celui qui insiste sur le parcours difficile d'un peuple s'installant et n'ayant de cesse de lutter, par la voie politique ou autrement, contre son excentration et pour sa libération (p. 185)"

Cliquez sur l’image pour l’agrandir // “L’inventaire des événements historiques cités permet de voir émerger les grandes lignes du récit accrédité de l’expérience québécoise, celui qui insiste sur le parcours difficile d’un peuple s’installant et n’ayant de cesse de lutter, par la voie politique ou autrement, contre son excentration et pour sa libération. (p. 185)”

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Dans: Je me souviens

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“Jocelyn Létourneau observe que, même si les programmes et les manuels québécois se distancient de plus en plus de la vision dichotomique de l’histoire nationale – caractérisée par l’obsession des thèmes reliés au « nous autres vs eux autres » –, cette interprétation persiste dans les représentations que se font les élèves du récit national.” (p. 28)

Pour consulter le mémoire de maîtrise produit par Andréeanne LeBrun.

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Dans: Je me souviens

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Jocelyn Létourneau participera à une table ronde dans le cadre du 67e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Voici la description de cette activité qui aura lieu à Québec le vendredi 17 octobre.

L’histoire du Québec à l’école secondaire: quelle histoire enseigner?

VENDREDI 17 OCTOBRE – 8h30 à 10h00 – Lieu: Salle de la Colline, Hôtel Château Laurier, Québec

Animatrice: Helga E. Bories-Sawala, Universität Bremen

Participants:

Denyse Baillargeon, Université de Montréal

Jean-François Cardin, Université Laval

Jocelyn Létourneau, Université Laval / CÉLAT

Julien Prud’homme, Université du Québec à Montréal / Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie

Thématique:

L’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire est un sujet on ne peut plus « chaud». On a pesté contre l’implantation du programme Histoire et éducation à la citoyenneté. On a râlé contre la proposition de faire du cours d’histoire du Québec un cours d’histoire nationale. On a dit que les didacticiens prenaient trop de place dans l’élaboration du programme. On a dit que les historiens devaient revenir dans le décor – mais quelle compétence ont ces derniers lorsqu’il s’agit de s’adresser à des gamins de 14 à 16 ans ? On a dit que le cours d’histoire devait être plus empirique et moins thématique; centré sur la transmission de connaissances davantage que sur l’acquisition de compétences ; et axé sur le passé passé plutôt sur le passé-présent. La question se pose et les congressistes de l’IHAF ne peuvent en faire fi comme s’il s’agissait d’un problème ne relevant pas de leur ressort: quelle histoire du Québec enseigner à l’école secondaire?

 

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Dans: Conférence Enseignement de l'histoire du Québec

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Professeur à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa et directeur du laboratoire L’historien virtuel, Stéphane Lévesque a présenté vendredi dernier les résultats préliminaires de sa recherche auprès de jeunes d’Ottawa. Dans le cadre du colloque Histoire canadienne à la croisée des chemins tenue au Musée canadien de l’histoire, Lévesque a parlé de son enquête auprès de 78 jeunes francophones vivant à Ottawa. Ces derniers devaient répondre à l’invitation suivante : « Raconte-moi l’histoire de l’Ontario ». Les résultats de cette enquête sont résumés dans un document disponible ici.

 Jocelyn Létourneau était présent à ce colloque pour discuter des résultats de l’ouvrage Je me souviens?

Concernant S. Lévesque, deux animateurs de Radio-Canada l’ont interrogé à la suite de sa présentation de vendredi dernier. Une des entrevues est disponible ici :

Un billet sur notre blogue avait déjà présenté quelques-uns des résultats préliminaires émanant de cette recherche. Celle-ci pourrait s’étendre au reste de la francophonie canadienne avec l’aide d’organismes intéressés au Canada français et à ses représentations chez les jeunes.

Pour les gens intéressés à cette recherche, contactez Stéphane Lévesque : stephane.levesque@uottawa.ca

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Dans: Je me souviens La conscience historique des jeunes franco-ontariens

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Mardi 23 septembre à 18:00
Jeudi 25 septembre à 14:00
Vendredi 7 novembre à 18:00
Dimanche 9 novembre à 12:00

Causerie à la librairie Olivieri au sujet du livre Je me souviens?, Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse avec son auteur Jocelyn Létourneau animée par Marie-Andrée Lamontagne.

Causerie filmée à la librairie Olivieri, au sujet du livre Je me souviens? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse, avec son auteur Jocelyn Létourneau; animée par Marie-Andrée Lamontagne.

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Dans: Je me souviens Vidéo

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Dans l’ouvrage Le Québec, les Québécois, Jocelyn Létourneau retrace l’histoire surprenante de l’aventure québécoise. Il comprend une liste des lectures supplémentaires que le Musée de la civilisation vient de rendre disponible.

Cliquez sur l’image pour accéder à la liste.

Liste de lectures sur l’histoire du Québec. Ressources pédagogiques – Musée de la civilisation

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Dans: Histoire du Québec

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Avant-hier, dans le cadre du 200e anniversaire de la naissance de George-Étienne Cartier, le président de la Société Saint-Jean Baptiste a réclamé un meilleur enseignement de l’histoire. Sa justification:

Monsieur Laporte plaide pour un meilleur enseignement de l’histoire nationale au secondaire, au cégep et dans les universités, pour que les Québécois soient mieux outillés pour comprendre leur histoire et soient plus conscients que l’histoire qui a été enseignée pendant longtemps est en bonne partie fondée sur des « mystifications ». « C’est l’histoire du vainqueur, pour ainsi dire. Or, on n’a pas le choix de rétablir les faits. »

À la lumière de ce propos, comment se fait-il qu’une majorité de jeunes soient loin de raconter l’histoire du “vainqueur” après avoir suivi leur cours d’histoire du Québec au secondaire? Cette majorité de jeunes raconte plutôt le récit dramatique de l’histoire du Québec, comme le rapporte l’ouvrage Je me souviens?

En conclusion du livre Je me souviens?, Jocelyn Létourneau explore la relation entre l’enseignement de l’histoire et l’interprétation donnée par les jeunes Québécois à l’histoire du Québec.

L’importance de l’école se révèle notamment dans les phrases par genre de vision du passé selon qu’un élève est inscrit en 4e ou en 5e secondaire. À cet égard, il semble que la classe d’histoire ait beaucoup à voir avec l’essor des visions malheureuses ou victimales du destin québécois chez les jeunes. [Exemple d’un résumé d’histoire classé comme étant “malheureux” : Le Québec s’est toujours et se fait encore dominer par une autre puissance]. L’analyse du groupe des “non-réformés [pré-2007]” est d’ailleurs révélatrice à ce sujet. Après avoir suivi le cours d’histoire nationale en 4e secondaire, on note en effet, chez les “francophones” comme chez les “anglophones”, une augmentation significative du nombre de formules exprimant une représentation malheureuse ou victimale du passé québécois. Étant donnée la composition du corpus confectionné après la réforme d’histoire (2007), il n’est pas possible de parvenir à une conclusion aussi ferme dans le cas des élèves “réformés”. Cela dit, après avoir suivi le cours Histoire et éducation à la citoyenneté, qui fait office de cours d’histoire nationale et s’étend sur deux ans, la proportion de jeunes dont les représentations de l’expérience québécoise peuvent être rangées dans la catégorie des visions malheureuses ou douloureuses passe de 18,6% à 31,5% pour se stabiliser à 34% au cégep et à l’université. La variation n’est pas mineure. Elle est même majeure. Elle interpelle en tout cas le chercheur. (p. 222-223)

Il n’est pas possible de lier directement l’enseignement de l’histoire du Québec et les représentations historiques que possède la jeunesse québécoise. Les jeunes construisent cette représentation à partir de leur cours d’histoire, mais aussi, par le curriculum réel : des films et des conversations en famille, par exemple. Néanmoins, il semble y avoir un certain “effet d’enseignement”, c’est-à-dire que suivre un cours d’histoire du Québec au secondaire augmente les chances qu’un jeune résume l’histoire québécoise par le biais du drame. Pour reprendre les mots du président de la société Saint-Jean Baptiste, ce récit dramatique n’est pas celui des “vainqueurs” mais comporte peut-être quelques “mystifications”.

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Dans: Enseignement de l'histoire du Québec Je me souviens

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Le 19 septembre, Jocelyn Létourneau présentera une conférence inspirée du thème des “représentations contemporaines du passé et silences”, dans le cadre du colloque Histoire canadienne à la croisée des cheminstenu au Musée canadien de l’histoire.

Vendredi 19 septembre 2014

Panel — représentations contemporaines du passé et silences
Théâtre du Musée canadien de l’histoire
13 h — 15 h

  • Morgan Baillargeon, Ph. D., conservateur d’ethnologie des Plaines, Musée canadien de l’histoire

  • Jocelyn Létourneau, Ph. D., Chaire de recherche du Canada en histoire et économie politique du Québec contemporain, Université Laval & Stéphane Lévesque, Ph. D., professeur agrégé, directeur du Laboratoire d’histoire virtuelle, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa

  • Louis Helbig, M.Sc. auteur canadien, artiste, photographe aérien

  • Président : Timothy Stanley, Ph. D., doyen intérimaire, Faculté des études supérieures et postdoctorales, Université d’Ottawa

Le programme du colloque.

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Dans: Conférence

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