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Billet de blogue publie sur le site de THEN/HiER, par Raphaël Gani.

Pour évaluer le savoir historique chez les jeunes et les moins jeunes, deux principaux types de sondages sont employés. Le premier type de sondage évalue les connaissances historiques par des questions comme « Qui a été le tout premier premier ministre de l’histoire du Québec ? » Ce type de sondage fait régulièrement la manchette et aboutit systématiquement à des constats d’amnésie collective, c’est-à-dire qu’on découvre que les gens ne connaissent à peu près pas les personnages et les évènements marquants de leur histoire nationale. Autrement dit, 94% des Québécois interrogés en 2011 ne connaissaient pas le nom de leur premier premier ministre.

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Dans: Enseignement de l'histoire du Québec

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“Un nombre considérable de jeunes ont tendance à voir le passé du Québec comme une page d’histoire frustrante ou embêtante, voire tragique, où il en ressort une mentalité de survivance ou de résistance face à l’adversité. Voilà une des conclusions à laquelle en arrive Jocelyn Létourneau dans une étude intitulée Je me souviens? Le passé du Québec dans la conscience de sa  jeunesse.”

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Dans: Je me souviens Revue de presse

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Dans un article au sujet de l’enseignement de l’histoire au Québec.

“Alain Beaulieu, professeur au Département d’histoire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la question territoriale autochtone, n’est pas convaincu que l’enseignement de l’histoire nationale a été négligé. «Les travaux de certains historiens, comme ceux de Jocelyn Létourneau, montrent que la représentation de l’histoire du Québec intériorisée par les jeunes Québécois correspond en gros à celle de leurs parents et de leurs grands-parents, dit-il. Elle est constituée des mêmes événements traumatiques et de la même identification au nous, c’est-à-dire aux vaincus de 1760.» Quant au peu de place accordée aux événements conflictuels, le chercheur n’y voit pas nécessairement une entreprise de dénationalisation. «Une histoire associée à la formation citoyenne, ici ou ailleurs, a toujours tendance à aplanir les aspérités et les conflits du passé au nom de la promotion de valeurs consensuelles actuelles, comme le respect des différences, que doit partager tout bon citoyen.»”

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Dans: Revue de presse

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Compte rendu paru dans Bible urbaine.

Comment les jeunes perçoivent-ils le Québec? Défaitistes? Optimistes? Y a-t-il une différence entre les jeunes «anglophones» et «francophones»? L’historien et professeur à l’Université Laval Jocelyn Létourneau rend le fruit d’une dizaine d’années de recherche sur cette épineuse question, centrale dans l’histoire et la conscience collective québécoise. Publiée aux Éditions Fides, cette recherche lève le voile sur une réalité que l’on connaissait déjà, mais apporte d’importantes nuances qui ouvrent la voie pour sortir de l’impasse imaginaire collective.

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Dans: Revue de presse

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Jocelyn Létourneau est présentement Boursier du Collegium de Lyon. Lors de son séjour à l’École Normale Supérieure de Lyon, de février à juillet 2014, il poursuit un projet de recherche intitulé « Relation au passé et conscience historique chez les jeunes : Le cas du Québec en comparaison de cas européens ». Voici un résumé de ce projet.

Les jeunes Québécois, dit-on souvent, sont ignorants du passé de leur société. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas de vision d’ensemble de l’expérience québécoise dans le temps. À cet égard, les sondages qui font état d’un déficit apparent du savoir historique chez les jeunes pourraient cacher l’essentiel. C’est cette hypothèse inaccoutumée – soit que les jeunes, malgré leurs lacunes en matière de connaissances historiques, se font une idée assez forte de ce que fut l’histoire du Québec – que j’ai voulu vérifier en menant, depuis une dizaine d’années, une enquête exhaustive sur les représentations qu’ils offrent du parcours de leur société dans le temps. Simple, la question posée aux jeunes («Raconte-moi l’histoire du Québec comme tu la connais, depuis le début») s’est révélée particulièrement efficace pour susciter chez eux la production de courts récits d’histoire du Québec – plus de 5000 textes amassés jusqu’à maintenant.

Le présent projet vise à maximiser les potentialités empiriques, mais surtout théoriques, de cette recherche originale en vue de cerner la forme et le fond, d’une part, et de saisir le mode de développement, d’autre part, de la conscience historique collective des jeunes Québécois, dont on sait l’importance qu’elle revêt dans la formation de leur conscience citoyenne au présent.

L’intérêt d’un séjour au Collegium de Lyon vient du fait qu’une équipe de recherche basée à l’Université Lumière-2 s’active sur un projet parent au nôtre. Il est à prévoir d’intéressantes comparaisons entre le cas québécois et des cas européens.

  • Dans le cadre de ce projet de recherche, Létourneau offre une conférence le 17 avril 2014, de 14h00 à 16h00 @ École Normale Supérieure de Lyon (Salle R-143 / Bât. Recherche).

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Dans: Conférence Je me souviens

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Publié par Raphaël Gani sur THEN/HiER.ca

« Ce livre sera discuté ». Cette phrase amorce le quatrième de couverture du nouveau livre de Jocelyn Létourneau, Je me souviens? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse. M. Létourneau était mon directeur de recherche à la maîtrise et il m’a invité à participer à la révision du livre et à sa mise en marché. Au cœur du livre se trouve l’analyse d’une enquête réalisée auprès de 3 475 jeunes Québécois fréquentant le secondaire, le cégep ou l’université. Par voie de questionnaire, des francophones et des anglophones étaient invités à résumer l’histoire du Québec en une phrase. Paru depuis le 21 février, le livre a piqué la curiosité des journalistes et il s’est retrouvé à la Une de cinq journaux.

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Dans: Enseignement de l'histoire

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On dit des jeunes Québécois qu’ils sont ignorants du passé de leur société. Posée comme grave, la situation tracasse d’ailleurs bien des intervenants. Dans l’inculture historique réputée de la nouvelle génération, nombreux sont les enseignants, éditorialistes, chroniqueurs ou historiens qui pressentent la perte des repères communs, la fragmentation de l’identité collective et le déclin du patriotisme national.

Là ne s’arrête pas l’inquiétude. À Québec comme à Ottawa, gouvernants et décideurs se montrent en effet fort préoccupés de ce que les moins de 25 ans ne sachent pas, par exemple, qui fut le premier premier ministre du Québec ; aient oublié les victoires de Pierre Le Moyne d’Iberville à la baie d’Hudson au XVIIe siècle ; ne se passionnent pas pour le rappel de la guerre de 1812 ; ou restent indifférents à la chronique des débats constitutionnels ou parlementaires. Pour affronter le problème, ils imaginent toutes sortes de solutions : révision des programmes d’histoire, mise sur pied de comités d’études, multiplication des sites de diffusion d’histoire, instauration de cours obligatoires, commémorations et célébrations tous azimuts, expositions et reconstitutions historiques, émissions de timbres et de pièces de monnaie portraiturant de grandes figures héroïques ou symboliques…

Le caricaturiste Garnotte, dont le dessin est reproduit en page couverture, avait-il raison de dépeindre les jeunes Québécois d’aujourd’hui comme de pauvres ignares qui, interrogés sur l’identité de Jacques Cartier, de Jean Talon, de Louis-Hippolyte La Fontaine, de René Lévesque et des Patriotes, ne trouvaient mieux à répondre qu’un pont, un marché, un hôpital, un boulevard et un club de football ?

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flipbook introduction

 

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Dans: Je me souviens

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Publié dans Le Devoir du 26 février sous la plume de Francine Pelletier.

« Jadis, il y avait des Amérindiens, ensuite des bûcherons, maintenant des indécis. »
De toutes les phrases recueillies par l’historien Jocelyn Létourneau dans son récent ouvrage, Je me souviens ?, c’est une de mes préférées. La formule, délicieusement ironique, résume bien l’histoire du Québec : l’avant-Conquête (le pays est entre d’autres mains), l’après-Conquête (on n’en mène pas large) et le post-Révolution tranquille (on se cherche toujours).

Le prof de l’Université Laval a demandé à des jeunes, de la 4e secondaire jusqu’à l’université, de résumer en une phrase le passé du Québec. L’idée n’était pas de mesurer leurs connaissances, mais plutôt d’examiner leur « conscience historique », l’idée que se font les 16-24 ans de la « condition » québécoise. Et elle n’est pas rose, cette condition. L’ouvrage fait jaser car il dément, d’abord, la notion d’une jeunesse ignare et insouciante, mais surtout, il démontre que l’identité franco-québécoise est basée sur le manque, « c’est-à-dire l’idée selon laquelle le parcours québécois tient de l’acte inachevé, voire avorté ».

[…]

Pour lire la suite.

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Dans: Je me souviens Revue de presse

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