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Publié en 2014, notre mémoire de maîtrise porte sur un sondage en ligne mené en Écosse, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et en France. Les répondants, au nombre de 5425, devaient résumer l’histoire de leur pays en quelques phrases. De ce nombre, on retrouve 82 habitants d’Écosse et 267 résidents du Québec. En ce jour de référendum écossais, voici ce que nous disions à propos du lien qui unit les réponses obtenues au Québec et en Écosse:

Les Écossais et les Québécois se distinguent des Anglais [d’Angleterre] et des Canadiens [hors-Québec]. Les Écossais et les Québécois mentionnent souvent les conflits avec l‘Anglais. Leurs réponses sont fortement ancrées dans la trame de la contrainte (respectivement 29% en Écosse et 37% au Québec). Enfin, plusieurs Écossais et Québécois envisagent l‘histoire sous la forme d‘une dualité entre un Nous et un Autre «oppresseur».

Pour leur part, les Canadiens et les Anglais font assez peu mention de cette dualité et axent plutôt leur réponse sur la diversité des cultures cohabitant sur leur territoire. En Angleterre, on ne mentionne pas les conflits avec l‘Écosse. Au Canada, le conflit avec le Québec prend peu de place dans les réponses (5%). Plus optimistes peut-être, les Canadiens (28%) et les Anglais (29%) utilisent en premier lieu la trame des forces.

En général, nos résultats illustrent que les conflits entre Québécois et Canadiens, et entre Écossais et Anglais sont sous-tendus par des interprétations divergentes de l‘histoire nationale.

Réponses en Écosse
1) oppressed by an unwanted partner, resentful and stunted by the experience
2) Subjugation, battle for independence, joining others for the greater good.

Réponses au Québec
1) Les francophones se sont fait tassés par les anglais. le français est menacé.
2) Avec des opinions divergeantes, les gens qui constituent le Canada ont su bâtir un bon pays où maintenant le français et l’anglais se cotoyent tous les jours.

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Dans: Résume-moi l'histoire du Québec

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Extrait d’un article paru le Québec Hebdo:

Éric Dussault se passionne pour l’histoire de la France. «C’est très intéressant car comme beaucoup de gens ici, pour moi l’histoire du Québec se limitait aux Indiens et des querelles entre peuplades autochtones, la traite des fourrures, le nationalisme québécois. Ça ne me passionnait pas. Je me suis alors réorienté vers la France», explique celui qui se qualifie comme l’historien du quartier de Saint-Germain-des-Prés, à Paris.

Ce dernier a d’ailleurs réalisé sa thèse de doctorat sur ce quartier parisien et son histoire entre 1945 et 1960. Il y aura passé trois ans, entre 2007 et 2010, pour effectuer de multiples recherches. «Il y a plein de livres sur Saint-Germain mais on est en pleine mythomanie. On sait qu’il s’agit d’un des quartiers les plus chers de Paris. Mon objectif était de comprendre comment est né ce mythe et comment a-t-il réussi à perdurer jusqu’à aujourd’hui. Je propose un regard totalement nouveau», détaille-t-il.

Pour lire la suite de l’article.

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