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Entrevue de Jocelyn Létourneau @ 3600 seconde d’histoire à 10:50. Cliquer sur le lecteur pour écouter l’entrevue.

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« Je me souviens… », conscience collective et représentation du passé, entrevue avec Jocelyn LÉTOURNEAUChers auditeurs,…

Posté par 3600 secondes d'histoire sur 13 janvier 2016

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Dans: Entrevue Je me souviens

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Cliquez sur l’image pour écouter l’entrevue avec Stéphane Lévesque autre de la thématique suivante:

Le passé du Québec et de l’Ontario français dans la conscience de sa jeunesse

"Stéphane Lévesque, professeur agrégé de la Faculté d'éducation de l'Université d'Ottawa, présente une conférence ce jeudi 27 novembre à l'Université d'Ottawa, sur l'importance de connaître les éléments importants qui ont construit l'histoire des francophones en Ontario et au Québec."

“Stéphane Lévesque, professeur agrégé de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa, présente une conférence ce jeudi 27 novembre à l’Université d’Ottawa, sur l’importance de connaître les éléments importants qui ont construit l’histoire des francophones en Ontario et au Québec.”

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Entrevue radiophonique autour du livre Je me souviens? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse.

Écoutez l’entrevue.

Participez au concours de l’émission pour gagner le livre. Vous devez répondre à la question suivante : Quels niveaux scolaires avaient les répondants interrogés par l’historien Jocelyn Létourneau?
La réponse se trouve dans l’entrevue.

Pour participer au tirage : 
Envoyez-nous votre réponse et joignez toutes vos coordonnées en écrivant à l’adresse courriel suivante : desautels@radio-canada.ca

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Votre livre est une étude. Qu’est-ce qu’une étude ?

Une étude est une recherche fondée sur des données recueillies de manière méthodique et analysées de façon rigoureuse en fonction de la démonstration convaincante d’une ou de plusieurs idées.

 

Pendant combien de temps cette étude a-t-elle été menée ?

C’est entre 2003 et 2013 que les 3 423 énoncés formant la matière de base de l’étude ont été colligés. Il s’agit de l’un des corpus du genre parmi les plus volumineux au monde.

 

Auprès de qui l’étude a-t-elle été effectuée ?

Les énoncés ont été obtenus auprès d’élèves de 4e et de 5e secondaire fréquentant des écoles situées dans un grand nombre de régions du Québec. Le corpus inclut également des phrases produites par des cégépiens et des étudiants d’universités. Il a été possible de récolter des formules auprès de francophones, d’anglophones et d’allophones.

 

Comment avez-vous procédé pour réaliser l’enquête?

L’enquête a été menée en classe de manière anonyme (les répondants n’avaient pas à s’identifier), soudaine (ils n’étaient pas préparés à l’épreuve) et très peu directive (aucune réponse n’était a priori considérée inacceptable ou inadéquate).

 

Pourquoi avez-vous réalisé cette étude ?

L’étude avait notamment pour objectif de vérifier l’hypothèse selon laquelle les jeunes savent sans connaître. Dit autrement, les jeunes ont des visions fortes du passé du Québec à défaut d’avoir une connaissance pleine de ce qui a été. Si bien que l’ignorance des jeunes n’est pas un vide qu’il faut combler, mais un plein sur lequel on peut intervenir.

 

Qui a pensé au projet ?

Le projet a été conçu par moi. J’ai également initié la recherche et obtenu le financement nécessaire à sa réalisation. Je me suis adjoint une équipe de collaborateurs formée d’étudiants à la maîtrise ou au doctorat qui ont assumé différents travaux d’assistanat. Je tiens à souligner la contribution majeure de Raphaël Gani dans ce cadre. Plusieurs enseignants ou professeurs ont aussi aidé à la cueillette de données en acceptant de soumettre leurs élèves ou étudiants à l’enquête.

 

Quels sont les principaux résultats de l’étude ?

Ils sont très nombreux. Je me contenterai d’en mentionner un seul : la pensée historique des jeunes est quelque chose de complexe, qui se comprend mal et se saisit encore moins bien à partir du concept d’ignorance.

 

Pourquoi ce livre est-il intéressant ?

On sait beaucoup de choses sur le savoir transmis aux jeunes. On en sait beaucoup moins sur le savoir reçu, assimilé réintelligé et réutilisé par eux aux fins de la construction d’un sens qui leur soit utile. L’intérêt du présent travail vient de ce qu’il permet d’entrer au cœur du régime des représentations de la jeunesse québécoise touchant le passé de sa société. Il s’agit de l’étude du genre la plus exhaustive qui ait été menée à ce jour au Québec et au Canada.

 

Pourquoi ce livre est-il pertinent dans le contexte des réformes de l’enseignement de l’histoire proposées par le Parti Québécois ?

Il est dommage que le gouvernement du PQ ait lancé l’idée d’une réforme du programmeHistoire et éducation à la citoyenneté sans étude préalable et sérieuse des vertus et lacunes de ce programme. On affirme beaucoup de choses à propos du déficit de connaissance des jeunes concernant le passé du Québec. À propos de ce qui touche à l’histoire, véritable religion au Québec, les humeurs, on le sait, sont chaudes au point d’être brûlantes. La présente étude amène de l’eau au moulin d’une réflexion qui mérite d’être mieux fondée et plus nuancée sur l’éducation historique de la jeunesse québécoise.

 

Quelle est l’originalité du livre ?

L’idée à l’origine du livre est la plus simple, mais aussi la plus porteuse que je n’ai jamais eue. Des recherches s’inspirant de la mienne sont menées en France, en Catalogne, en Suisse, en Suède, en Allemagne, au Canada anglais et en Ontario français. L’originalité du livre tient à ce que, pour sonder les représentations historiques des jeunes, on ne les enferme pas dans les mailles d’un questionnaire établi en considérant leurs réponses selon un critérium normatif ; on leur donne plutôt la parole, qu’on respecte comme elle s’énonce et qu’on analyse comme elle s’affirme. Ce faisant, on découvre ce qu’il reste de ce qui leur est transmis ; on découvre aussi quelles visions d’histoire les jeunes construisent à partir de ce qu’ils entendent à propos du passé. De cette manière, on entre au cœur des représentations qui sont structurantes de l’identité collective qu’ils portent à leur échelle individuelle.     

 

Ce livre s’adresse à quel lectorat ?

Aux enseignants, aux professeurs et aux étudiants en enseignement, bien sûr, qui sont directement touchés par le contenu de l’ouvrage. Mais le livre s’adresse aussi à ceux qui s’intéressent à la relation que les jeunes entretiennent avec le passé ; à ceux qui sont préoccupés par la diffusion de l’histoire dans l’espace public ; à ceux qui se soucient de l’éducation historique ; à ceux qui cherchent à savoir si, concernant l’interprétation du passé du Québec, il existe des différences entre les francophones et les anglophones, les garçons et les filles, les jeunes de différents niveaux scolaires, les jeunes et la population en général, les jeunes qui ont suivi le cours Histoire et éducation à la citoyenneté et ceux qui ne l’ont pas suivi. 

 

Pourquoi avoir choisi cette page couverture ?

Outre le fait que la caricature de Garnotte, brillante, colle de près au contenu de l’ouvrage, il s’agit d’un clin d’œil à ceux qui, rapides en affaire, considèrent la jeunesse d’aujourd’hui comme étant ignare en matière d’histoire, sans souci de continuité avec les prédécesseurs, désintéressée de ce qui touche au passé et dépolitisée. Non, les jeunes ne savent pas – sauf exception – qui fut le premier premier ministre du Québec. Qu’importe : ils ont leur téléphone intelligent pour trouver la réponse en trois secondes ! Bien que leur esprit ne soit pas encyclopédique, les jeunes n’en sont pas moins habités des visions d’histoire qui, de manière générale, reprennent les thèmes identitaires de leur communauté de référence, qu’il s’agisse de la communauté francophone ou de la communauté anglophone.

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