L’humoriste Martin Mallette : “La merveille d’Hochelag. J’écris des blagues pour gagner ma vie. Bénévolement sur Twitter. Backstreet Boy de karaoké. Comme Peter Pan, j’ai un pays imaginaire.”

Sa blague :

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Dans: Ignorance de l'histoire du Québec

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Comment les jeunes Québécois envisagent-ils le passé du Québec? Quel impact cette vision a-t-elle sur l’avenir? Comment prendre cette mémoire ou conscience historique en compte dans l’enseignement de l’histoire à l’école? Voilà quelques questions qui seront abordées et débattues par Jocelyn Létourneau, de l’Université Laval, ainsi que par Harold Bérubé et Sabrina Moisan, de l’Université de Sherbrooke.

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Dans: Conférence Je me souviens

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Voici l’événement Facebook pour la causerie du 26 février à l’Université de Sherbrooke, intitulée La mémoire historique des jeunes Québécois.  Les participants seront Jocelyn Létourneau, Harold Bérubé et Sabrina Moisan.

Comment les jeunes Québécois envisagent-ils le passé du Québec? Quel impact cette vision a-t-elle sur l’avenir? Comment prendre cette mémoire ou conscience historique en compte dans l’enseignement de l’histoire à l’école? Voilà quelques questions qui seront abordées et débattues.”

Date : Le jeudi 26 février 2015

Heure : De 12 h 00 à 15 h 00

Lieu : Agora du Carrefour de l’information, Campus principal

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Dans: Conférence

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Question :

Bonjour Anne,

J’ai acheté ton livre et la première phrase du quatrième de couverture a piqué ma curiosité.

Tu dis qu’ “on connait l’histoire du Québec”. Cela m’intéresse, car cette affirmation va à l’encontre du sens commun : on dit plutôt que les gens ne connaissent pas l’histoire du Québec. Pour ma part et à partir de mes recherches, je suis plutôt de ton avis. Donc, je me distancie des propos de J.-F. Nadeau du Devoir, qui a commenté ton livre récemment. La première phrase de son article conteste la première phrase de ton livre! (Le pari tout simple de la réalisatrice Anne de Léan est de servir aux lecteurs des fragments très digestes de l’histoire du Québec contemporain, tenue à tort ici pour bien connue.)

Ainsi, j’aimerais avoir ton avis. Selon toi, les Québécois connaissent-ils l’histoire – avec un grand H – du Québec contemporain?  Merci.

***

Réponse : 

Tout d’abord, je dois préciser que je n’ai pas de formation en histoire alors il est difficile pour moi de m’avancer en me basant sur des faits et statistiques. J’y vais donc par instinct et suite à la démarche que j’ai dû faire pour mon livre Sans faire d’histoire

Comme les informations que je cherchais dans le cadre de la rédaction de mon livre étaient très pointues et surtout, difficile à trouver, j’ai passé quelques mois –  voire années – à discuter de l’histoire contemporaine avec les gens autour de moi. Ce qui m’a le plus marqué lors de cette démarche, c’est à quel point les gens en savent beaucoup plus qu’ils ne le croient. Ils n’ont peut-être pas tous les détails et les dates en tête mais lorsqu’on parle d’un événement important de l’histoire contemporaine, il y souvent des souvenirs, des impressions, des “ah oui, est-ce que c’était quand…?”.

L’histoire contemporaine semble marquer ceux qui la vivent, elle est racontée et transmise aussi, et les gens en gardent des souvenirs. C’est un peu ce que j’ai voulu faire avec mon livre: aborder l’histoire contemporaine du Québec par des faits moins connus qui frappent l’imaginaire et ainsi donner le goût aux gens d’en connaître plus.

Je crois donc que oui, les Québécois connaissent l’histoire contemporaine – peut-être plus qu’ils ne le pensent!

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Dans: Articles

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Jocelyn Létourneau assure la direction d’un colloque bilingue tenu à Marseille le 1, 2 et 3 octobre 2015, en collaboration avec Maryline Crivello, Karima Dirèche et Patrick Garcia. Pour participer à ce colloque, lire les informations suivantes qui résument l’appel à communications disponible ici.

Titre et lieu du colloque :

Commerces avec l’histoire. Producteurs, pratiques, transmissions. Entre Atlantique et Méditerranée / Musée des Civilisations Européennes et Méditerranéennes à Marseille.

Extrait de l’argumentaire du colloque :

Il s’agit d’observer et d’analyser  les nouvelles façons de produire ou d’expérimenter l’histoire, de parler de l’histoire ou de la mobiliser dans l’espace public. Ces pratiques qui ne relèvent pas du  champ académique sont en effet régies par d’autres contraintes et motivations que celles de la recherche. Elles se développent hors des murs de l’institution ; on peut faire l’hypothèse cependant qu’elles imprègnent la conscience historique des contemporains au point parfois de contribuer à la structurer. Dans cet esprit, il s’agit de s’intéresser non pas aux travaux historiens, mais aux différentes formes de recours à l’histoire par des acteurs sociaux, économiques ou politiques – régions, communes, partis, associations, entreprises, … – ou encore par les artistes, de même qu’aux aux modes d’appropriation du passé qui en résultent.

Trois grands axes de questionnement :

  1. De nouveaux producteurs d’histoire ?
  2. De nouvelles pratiques d’histoire ?
  3. De nouveaux modes de transmission de l’histoire ?

Modalités pour soumettre une communication :

Les propositions d’intervention, d’environ une page ou 500 mots maximum, en français ou en anglais, devront être envoyées à l’adresse suivante, accompagnées d’un résumé, d’un titre et d’une bibliographie indicative, avant le 15 mars à l’adresse suivante : telemme@mmsh.univ-aix.fr

Merci de nous faire parvenir également une notice biographique précisant votre fonction et institution de rattachement.

Le comité scientifique fera connaître les propositions retenues au mois de mai.

Repères bibliographiques :

– Andrieu C., Lavabre M.-C., Tartakowsky D. (dir.), Politiques du passé. Usages politiques du passé dans la France contemporaine, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2006

– Bonniol J.-L., Crivello M. (dir.), Façonner le passé. Représentations et cultures de l’histoire (XVIe-XXe siècles), Aix en Provence, Publications de l’Université de Provence, collection « Le temps de l’histoire », 2004.

– Brinkley D., « History Maker. How Tom Hanks is redefining America’s past », Time Magazine, 15 mars 2010, p. 40-45.

– Conrad M., et al., Canadians and Their Pasts, Toronto, University of Toronto Press, 2014.

– Crivello M. (dir.), coordonné par Basset K., Nicolaïdis D., Polycandrioti R., Les échelles de la mémoire en Méditerranée XIXe-XXIe siècle, Arles, Actes Sud, 2010.

– Crivello M., Garcia P., Offenstadt N. (dir.), Concurrence des passés. Usages politiques du passé dans la France contemporaine, Aix en Provence, Publications de l’Université de Provence, 2006.

– De Groot J., Consuming History. Historians and Heritage in Contemporary Popular Culture, Londres, Routledge, 2009.

– Delacroix C., Dosse F., Garcia P., Historicités, Paris, La Découverte, 2009.

– Dirèche K., « Convoquer le passé et réécrire l’histoire. Berbérité ou amazighité dans l’histoire de l’Algérie », in Pierre-Robert Baduel (dir.), Chantiers et défis de la recherche sur le Maghreb contemporain, IRMC-Karthala, Tunis-Paris, 2008, p. 471-473.

– Fabre D., Bensa A. (dir.), Une histoire à soi. Figurations du passé et localités, Paris, Editions de la MSH, 2001.

– Grangaud I., Messaoudi A. et Oualdi M., « Besoins d’histoire. Historiographies et régimes d’historicité au Maghreb à l’aune des révolutions arabes », L’année du Maghreb, numéro 10, CNRS Editions, 2014.

– Haffemayer S., Marpeau B., Verlaine J., Le spectacle de l’histoire, Rennes, PUR, 2012.

– Hartog F., Régimes d’historicité Présentisme et expériences du temps, Paris, Seuil, 2003.

– Haugbolle S., War and Memory in Lebanon, New York, Cambridge University Press, 2010.

– Jewsiewicki B., Létourneau J. (dir.), L’histoire en partage : Usages et mises en discours du passé, Paris, L’Harmattan, 1996.

– Kee K., Pastplay. Teaching and Learning History with Technology, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2014.

– Khalili L., Heroes and Martyrs of Palestine: The Politics of National Commemoration, New York, Cambridge University Press, 2007.

– Létourneau, Jocelyn, Je me souviens ? Le passé du Québec dans la conscience de sa jeunesse, Montréal, Fides, 2014.

– Lowenthal D., The Past is a Foreign Country, Cambridge et New York, Cambridge University Press, 1985.

– Martin J.-C. et Suaud Ch., Le Puy du Fou en Vendée. L’histoire mise en scène, Paris, L’Harmattan, 1996.

– Mermier F., Varin C. (dir.), Mémoires de guerres au Liban (1975-1990), Paris, Arles, Sindbad/ Actes Sud, 2010.

– Mermier  F.et Puig N. (dir.), Itinéraires esthétiques et scènes culturelles au Proche-Orient, Beyrouth, Presses de l’Ifpo, 2009.

– Neatby N., Hodgins P., dir., Settling and Unsettling Memories. Essays in Canadian Public History, Toronto, University of Toronto Press, 2012.

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Éric Bédard est l’historien public numéro un au Québec. Il occupe un poste d’animateur à MAtv.  Son ouvrage l’Histoire du Québec pour les Nuls est un succès de librairie. Il donne un cours en ligne, ouvert à tous. Ses chroniques publiées dans le Journal de Montréal rejoignent un large public. Bédard est bien placé pour observer le rapport à l’histoire chez les Québécois. Depuis quelques années, l’historien nuance son opinion à ce sujet, notamment à l’égard d’une idée populaire : la Grande Noirceur.

D’abord, Éric Bédard fait paraître en 2011 un essai au sujet du rapport à l’histoire chez les Québécois, Recours aux sources. L’essai débute par cette citation en exergue provenant de l’historien Michel Brunet :

Le fait brutal, c’est que nous n’aimons pas notre passé

L’essai s’amorce ensuite avec ces paragraphes :

C’est de notre rapport au passé qu’il sera question dans ce livre. Je constate, trente-cinq ans après l’historien Michel Brunet, que la plupart des Québécois n’aiment toujours pas leur passé. Pourquoi?

L’année 2010 a marqué le cinquantième anniversaire de la Révolution tranquille. Pour la grande majorité des Québécois, 1960 constitue l’an zéro du Québec «moderne», c’est-à-dire du seul vrai Québec qui nous ressemble et qui nous intéresse. Au centre de notre mémoire collective trône toujours cette embarrassante «Grande Noirceur» qui, pour certains, se confond avec le régime de Maurice Duplessis et, pour d’autres, avec toute l’histoire d’un Canada français clérical, ethnique et traditionaliste. Nous sommes au coeur du problème.

[…]

Cinquante ans après le début de la Révolution tranquille, l’idée de Grande Noirceur semble avoir été complètement intériorisée.

L’auteur nuance néanmoins son propos à la fin de l’introduction :

Si, au fil des années et des événements, j’ai exploré notre rapport trouble au passé, déconstruit certains discours sur la Grande Noirceur, montré avec d’autres les impasses vers lesquelles nous menait ce reniement de soi, c’est aussi parce que j’ai toujours eu la conviction que mes contemporains, peut-être plus nombreux parmi les jeunes générations, ressentaient le besoin d’envisager autrement leur aventure collective.

Par la suite, l’historien écrit son Histoire du Québec pour les Nuls parue en 2012. Il écrivait alors :

Trop de Québécois semblent croire que leur passé se résume à une désespérante “Grande Noirceur”, sans grand intérêt pour le présent et pour l’avenir. Grave erreur…

Peu après, Éric Bédard proposait une opinion plus nuancée en spécifiant à un collègue historien le but de son essai Recours aux sources  :

Le projet de Recours aux sources visait aussi à souligner que, malgré ce rapport vicié au passé, largement répandu chez nos élites, plusieurs Québécois restent attachés à une certaine continuité historique. C’est du moins ainsi que j’explique, dans mon premier chapitre, l’immense succès de la chanson Dégénérations du groupe Mes Aïeux en pleine crise des accommodements raisonnables. Le rapport plus empathique au passé et aux ancêtres a visiblement touché une corde sensible. Le succès populaire qu’a connu la série Duplessis, diffusée la première fois en 1978, est aussi un signe que les Québécois étaient prêts à reconsidérer le mythe de la Grande Noirceur.

En janvier 2015, sur le site de la revue l’Actualité , Bédard débutait son billet de blogue par…

C’est une jérémiade incessante, surtout dans les milieux nationalistes : les Québécois seraient devenus amnésiques. Ils ne connaîtraient plus ni les grands personnages ni les grandes dates de leur histoire. «Je me souviens» ? Allons donc ! La devise nationale aurait perdu son sens.

Il m’arrive de partager ce pessimisme… Je suis souvent frappé par la rareté des références au passé dans nos débats politiques et sociaux, du moins si je nous compare aux Français ou aux Américains.

Il m’arrive aussi de penser que le mythe de la Grande Noirceur, tel un torrent violent ayant tout emporté sur son passage, nous aurait rendus étrangers à nous-mêmes.

La riposte populaire suscitée par le projet hasardeux du ministre conservateur Denis Lebel de transformer le pont Champlain en pont Maurice-Richard a eu quelque chose de rassurant. Elle montre que les ressorts de la mémoire collective des Québécois ne sont pas brisés.

Bédard revisite la Grande Noirceur à travers différents textes et niveaux de certitude. Ce faisant, il nous invite à continuer l’important dialogue à propos d’une idée populaire encore d’actualité.

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HST-3900

REVISITER L’HISTOIRE DU QUÉBEC

Jocelyn Létourneau

DKN-5167 ; jocelyn.letourneau@celat.ulaval.ca

(version téléchargeable)

OBJECTIF

Ce cours s’adresse à ceux qui se destinent à l’enseignement de l’histoire du Québec au cycle secondaire. Il entend permettre à ses participants de développer des modes de compréhension du passé québécois qui leur fasse voir autrement l’expérience historique de cette société pour la présenter de manière inaccoutumée à leurs élèves.

CONTENU

Le cours est fondé sur une recherche inédite du professeur touchant la conscience historique des jeunes Québécois (www.tonhistoireduquebec.ca). Au su du constat principal de cette recherche – «les jeunes savent sans connaître» –, il s’agit de voir comment on peut amener les élèves à se détacher d’un ensemble de visions d’histoire sur le Québec. Il s’agit de voir aussi comment, à partir d’une prise en compte des avancées de la recherche savante et sur la base d’une démarche pédagogique particulière, on peut les amener à découvrir de nouvelles interprétations d’ensemble sur le passé québécois, façon de complexifier la conscience qu’ils ont de l’expérience historique de cette société.

Dans ce contexte, les participants du cours seront invités à s’attaquer à deux mythistoires (parmi plusieurs mythistoires identifiés ; voir plus loin) prégnants dans la conscience collective québécoise. Partant de là, il leur faudra, en effectuant une recherche documentaire, élaborer une contre-vision d’histoire qui, fondée dans les nuances du passé, puisse être offerte aux élèves afin de les mener hors des bornages des mythistoires préalablement identifiés. Pareille finalité suppose évidemment la confection d’une démarche pédagogique conséquente, tâche que les participants du cours auront également à assumer.

FONCTIONNEMENT

Le cours sera divisé en deux parties, la première comportant 3 séances, la deuxième en incluant une dizaine.

Les 3 premières séances du cours permettront au professeur, à partir de ses recherches récentes, de poser concrètement le problème de l’enseignement de l’histoire à des élèves du secondaire dans le contexte du débat insistant, en vigueur depuis plusieurs années au Québec, sur les contenus de formation (connaissances et compétences) à transmettre aux jeunes du deuxième cycle du secondaire.

Les 10 séances suivantes offriront aux étudiants la possibilité de développer et de présenter des contenus de formation et des démarches pédagogiques qui tiennent compte de la situation réelle des élèves arrivant dans une classe d’histoire en 3e ou 4e secondaire, élèves qui, parfois, sont dotés d’un savoir préalable (y compris de manière latente) ou de visions fortes à défaut d’être pleines, mais qui, parfois aussi, sont peu ou ne sont pas intéressés par l’étude du passé, à moins de souscrire à l’apprentissage de cette matière pour une raison utilitaire, qui est de réussir le cours en vue d’obtenir leur diplôme d’études secondaires !

ÉVALUATION

Les étudiants auront à produire trois travaux courts totalisant une seizaine de pages à simple interligne.

Le premier travail (4 pages à simple interligne ; 30% de la note finale) prendra la forme d’un essai personnel sur le thème «Quelle histoire enseigner aux jeunes et comment l’enseigner ?» Au terme de quatre années d’études universitaires, il est attendu du futur enseignant qu’il ait réfléchi sur les tenants et aboutissants de sa pratique professionnelle et que, fort de ses lectures théoriques et expériences de terrain, il soit capable d’énoncer sa philosophie en la matière, laquelle, le cas échéant, pourra être critique par rapport à la position avancée par le professeur dans ses derniers textes, qui est de dire que les jeunes n’arrivent pas vierges intellectuellement en classe et qu’il faut composer avec cette donne dans la conceptualisation et l’accomplissement de l’acte pédagogique (cf. lectures assignées à la séance du 20 janvier).

Critères d’évaluation du travail : originalité de la réflexion ; valeur de l’argumentation ; rigueur de l’exposé ; pertinence des exemples ; clarté du texte ; élégance de la présentation. Les barèmes du Département des sciences historiques s’appliqueront à la qualité orthographique des textes. Toute forme de plagiat est à proscrire.

Date ultime de remise du travail : 3 février 2015, 12h30.

Les deux autres travaux (identifiés en tant que travail n° 2 et travail n° 3) seront longs de 6 pages à simple interligne. Le travail n° 2 sera le produit d’une démarche d’équipe (2 personnes) et comptera pour 30% de la note finale. Le travail n° 3 sera l’aboutissement d’un effort individuel ; 40% des points lui seront attribués.

À la suite du brassage d’idées orchestré lors de la séance du 3 février, qui donnera lieu à l’identification de 39 mythistoires autour desquels se structurent les connaissances et s’organise la conscience historique des Québécois, y compris celles de bien des jeunes

Québécois, chaque équipe (13 au total) et chaque étudiant (26 au total) aura à choisir un mythistoire qui formera le point de départ de son travail. L’un de ces mythistoires touchera la période chronologique couverte par le nouveau programme Histoire du Québecet du Canada en 3e secondaire, soit les années 1500-1840 ; le deuxième mythistoire sera en lien avec la période chronologique couverte par le programme en 4esecondaire (1840 à nos jours).

Similaire dans le cas des deux travaux, le devoir étudiant consistera à proposer un contenu de formation (stock de connaissances et lot de compétences) et à décrire une séquence d’enseignement (démarche pédagogique, y compris les matériaux didactiques utilisés et les exercices programmés pour atteindre les objectifs fixés, bibliographie en sus) qui, partant du mythistoire identifié, visera à le débâtir pour permettre à l’élève de s’affranchir d’une vision d’histoire souvent simpliste et limitée, voire erronée, et passer à un point de vue historique plus complexe et nuancé (cf. le texte intitulé : «Pour une pragmatique de l’enseignement de l’histoire du Québec au secondaire…», mentionné dans les lectures afférentes à la séance du 20 janvier).

Chaque équipe et chaque étudiant devra obligatoirement rencontrer le professeur au moins une fois pour discuter de l’avancement de l’un et l’autre des travaux n° 2 et n° 3.

Critères d’évaluation : rigueur de la démarche ; originalité des méthodes ; cohérence du plan d’enseignement ; pertinence des matériaux utilisés ; bien-fondé des exercices pratiques suggérés. Les barèmes du Département des sciences historiques s’appliqueront à la qualité orthographique des textes. Toute forme de plagiat est à proscrire.

Date de remise initiale du travail n° 2 : trois jours avant sa discussion en classe (ex. : pour une discussion du travail n° 2 le 17 février, remise du devoir le 14. Date finale de remise de ce travail : 17 mars 2015, 12h30.

Idem dans le cas du travail n° 3. Date finale de remise : 17 avril 2015, 17h00.

À noter que les travaux n° 2 et n° 3, dans leurs versions de brouillon, seront transmis sur un mode électronique à tous les étudiants du cours pour en faciliter la discussion lors des séances prévues entre le 17 février et le 14 avril. De 25 à 30 minutes seront accordées à la discussion de chaque travail, qu’il soit produit en équipe ou individuellement ; entre 3 et 6 travaux seront discutés selon les séances. La présence en classe de tous les étudiants est obligatoire pour chacune des séances où des travaux seront discutés. Une absence injustifiée sera sanctionnée.

À la fin du cours, les versions finales des textes seront déposées dans une dropbox accessible à tous les étudiants. Chacun pourra ainsi se doter de 39 leçons d’histoire pertinentesau nouveau cours Histoire du Québec et du Canada.

CALENDRIER DES SÉANCES

13 janvier : Présentation du cours

20 janvier :Les jeunes, l’histoire du Québec et son enseignement : résultats d’une recherche pionnière et leçons pédagogiques à tirer

27 janvier : Quelle histoire de l’expérience historique québécoise ? Le débat sur le programme Histoire et éducation à la citoyenneté et son remplacement par un nouveau programme

3 février : L’histoire du Québec en 42 tableaux mythistoriques : séance de brassage d’idées

10 février : Deux mythistoires tenaces : les rapports Anglais/Français ; la Grande Noirceur duplesssiste avec, respectivement, Alex Tremblay et Alexandre Turgeon

17 février : 3 tableaux d’équipe (1500-1608)

24 février : 4 tableaux d’équipe (1608-1760)

3 mars : Semaine de lectures

10 mars : 4 tableaux d’équipe (1760-1791)

17 mars : 5 tableaux individuels (1791-1840)

24 mars : 5 tableaux individuels (1840-1914)

31 mars : 5 tableaux individuels (1914-1945)

7 avril : 5 tableaux individuels (1945-1980)

14 avril : 6 tableaux individuels (1980-2015)

LECTURES

20 janvier

27 janvier

3 février

  • Cette séance ne requiert pas de lecture particulière. Il est toutefois attendu des étudiants qu’ils aient préparé la séance par de petites enquêtes de terrain menée auprès d’amis ou d’élèves de même que par un effort d’introspection («Que sais-je moi-même à propos de l’histoire du Québec qui pourrait relever du myhtistoire plutôt que de l’histoire ? Me souviens-je d’une situation vécue en classe qui nourrirait une éventuelle démarche pédagogique visant à déconstruire un mythistoire pour, à la place, proposer une représentation plus nuancée du passé du Québec ?»).

10 février

BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE

Ouvrages de synthèse

  • Baillargeon, Denyse. Brève histoire des femmes au Québec. Montréal, Boréal, 2012.
  • Balthazar, Louis. Nouveau bilan du nationalisme au Québec. Montréal, VLB, 2013.
  • Beaulieu, Alain. Les Autochtones du Québec. Montréal/Québec, Fides/Musée de la civilisation, 2000.
  • Biron, Michel, François Dumont, et Élisabeth Nardout-Lafarge. Histoire de la littérature québécoise. Montréal, Boréal, 2007.
  • Charland, Jean-Pierre. Histoire de l’éducation au Québec. De l’ombre du clocher à l’économie du savoir. Saint-Laurent, Éditions du Renouveau pédagogique, 2005.
  • Ferretti, Lucia. Brève histoire de l’Église catholique au Québec. Montréal, Boréal, 1999.
  • Dickinson, John A., et Brian Young. Brève histoire socio-économique du Québec. Sillery, Septentrion, 2009.
  • Frenette, Yves. Brève histoire des Canadiens français. Montréal, Boréal, 1998.
  • Georgeault, Pierre, et Michel Plourde, dir. Le français au Québec. 400 ans d’histoire et de vie. Québec, Conseil supérieur de la langue française, 2008.
  • Gervais, Stephan, Christopher Kirkey, et Jarrett Rudy, dir. Quebec Questions. Quebec Studies for the Twenty-First Century. Toronto, Oxford University Press, 2011.
  • Gossage, Peter, et Jack I. Little. Tradition & Modernity. An Illustrated History of Quebec. Toronto, Oxford University Press, 2012.
  • Graveline, Pierre, dir. Dix journées qui ont fait le Québec. Montréal, VLB, 2013.
  • Greer. Allan. La Nouvelle-France et le monde. Montréal, Boréal, 2009.6
  • Greer, Allan. Brève histoire des peuples de la Nouvelle-France. Montréal, Boréal, 1998.
  • Grenier, Benoît. Brève histoire du régime seigneurial. Montréal, Boréal, 2012.
  • Havard, Gilles, et Cécile Vidal. Histoire de l’Amérique française. Paris, Flammarion, 2008.
  • Histoire du catholicisme québécois. 3 tomes. Montréal, Boréal Express, 1984.
  • Lacoursière, Jacques, Jean Provencher, et Denis Vaugeois. Canada-Québec, 1534-2000. Québec, Septentrion, 2001.
  • Lacoursière, Jacques. Histoire populaire du Québec. 5 tomes. Québec, Septentrion, 1995.
  • Létourneau, Jocelyn. Le Québec entre son passé et ses passages. Montréal, Fides, 2010.
  • Létourneau, Jocelyn. Que veulent vraiment les Québécois ? Regard sur l’intention nationale au Québec (français) d’hier à aujourd’hui. Montréal, Boréal, 2006.
  • Létourneau, Jocelyn. Le Québec, les Québécois : un parcours historique. Montréal/Québec, Fides/Musée de la civilisation, 2004.
  • Linteau, Paul-André. Brève histoire de Montréal. Montréal, Boréal, 2007.
  • Linteau, Paul-André. Histoire du Canada. Paris, Presses universitaires de France, 1994.
  • Linteau, Paul-André, René Durocher, et Jean-Claude Robert. Histoire du Québec contemporain. 2 tomes. Montréal, Boréal, 1989.
  • Moisan, Sabrina, et Jean-Pierre Charland. L’Histoire du Québec en 30 secondes. Les événements les plus marquants, expliqués en moins d’une minute. Montréal, Hurtubise, 2014.
  • Morin, Jacques-Yvan, et José Woehrling. Les constitutions du Canada et du Québec, du régime français à nos jours. Montréal, Thémis, 1994.
  • Rouillard, Jacques. Le syndicalisme québécois : deux siècles d’histoire. Montréal, Boréal, 2004.
  • Roy, Fernande. Histoire des idéologies au Québec au XIXe et XXe siècles. Montréal, Boréal, 1993.
  • Silver, Arthur, avec John Meisel, et Guy Rocher. Si je me souviens bien / As I recall. Montréal, IRPP, 1999.
  • Trudel, Marcel. Mythes et réalités dans l’histoire du Québec. 5 tomes. Montréal, Hurtubise, 2001-2010.
  • Vallières, Marc. Québec. Québec, Presses de l’Université Laval, 2010.

• Atlas historiques

  • Atlas historique du Canada. 3 tomes. Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1987.
  • Courville, Serge, Jean-Claude Robert, et Normand Séguin. Atlas historique du Québec. Le pays laurentien aux XIXe siècle. Québec, PUL, 1995.
  • Frenette, Yves, Étienne Rivard, et Marc St-Hilaire. La francophonie nord-américaine. Québec, PUL, 2012.
  • Robert, Jean-Claude. Atlas historique de Montréal. Montréal, Art global/Libre expression, 1995.

• Sites Internet d’intérêt

 

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Sur le site web de THEN/HiER : “Connaissez-vous le premier Premier ministre du Québec? Souffre-t-on d’une ignorance collective ou serait-ce plutôt que certaines personnes voudraient bien nous le faire croire? Raphaël Gani propose d’analyser dans le détail les fameux sondages visant à questionner les citoyens sur leurs connaissances historiques.”

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Trouvé sur Facebook aujourd’hui : “QUÉBEC, JE ME SOUVIENS // Jeu de mémoire éco-responsable confectionnés avec soin, dans le respect de l’environnement et fait de matériaux nobles et naturels. Les érables utilisés pour la fabrication des pièces sont entièrement issus de la récupération et proviennent de forêts canadiennes gérées durablement, tel qu’attesté par le label SFI. Chaque jeu est sérigraphié avec des encres à l’eau et fini avec de l’huile minérale.”

"QUÉBEC, JE ME SOUVIENS est un jeu de mémoire éco-responsable conçu tout spécialement pour les petits (et grands) amoureux du Québec."

“QUÉBEC, JE ME SOUVIENS est un jeu de mémoire éco-responsable conçu tout spécialement pour les petits (et grands) amoureux du Québec.”

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